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Revenus : le MLC réclame une compensation salariale de Rs 1 000 à Rs 1 500

L’allocation de Rs 1000 aux salariés doit être maintenue, estime le syndicat.

Les discussions tripartites sur la compensation salariale auront bientôt lieu. En attendant, les syndicats peaufinent leurs propositions. Le Mauritius Labour Congress avance déjà un quantum. Et la Confederation of Independent Trade Unions est d’avis qu’en plus de la compensation salariale, il faut un meilleur contrôle des prix des produits de consommation. 

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Le président du Mauritius Labour Congress, Haniff Peerun, réclame une compensation de Rs 1 000 à Rs 1 500 pour tous les salariés et pensionnaires. Il s’appuie sur le fait que les prix dans le commerce ont considérablement augmenté. Les causes de cette hausse sont l’inflation, la dépréciation de la roupie et la suppression des subventions sur un certain nombre de produits. De plus, il souhaite aussi que le gouvernement maintienne l’allocation de Rs 1 000 aux salariés jusqu’à ce que la situation économique s’améliore et que les prix se stabilisent sur le marché. 

De son côté, la Confederation of Independent Trade Unions se réunira dans les jours à venir pour décider du quantum de la compensation salariale. Pour son président, Radhakrishna Sadien, outre l’octroi d’une compensation salariale, le gouvernement doit protéger le pouvoir d’achat des consommateurs.

Le président syndical déplore que l’octroi de la compensation salariale cause une hausse des prix dans le commerce. Et finalement les consommateurs de la classe moyenne inférieure se retrouvent à la case départ. 

Pour protéger les petites bourses, il propose que le gouvernement renforce l’équipe de l’inspectorat de la Consumer Affairs Unit. Ce qui permettra d’assurer un meilleur contrôle des prix des produits de consommation. 

« Il faut beaucoup plus d’une vingtaine d’inspecteurs pour contrôler la totalité des grandes surfaces et les petits commerces du pays », dit-il.

Il regrette que les inspecteurs soient dans l’incapacité de faire leur travail. Ce qui donne lieu à des abus de la part de certains commerçants. « Comment expliquer qu’une pâtisserie coûte Rs 45, que le dhall puri se vende à Rs 20 et que le pain maison n’est plus disponible après une certaine heure le matin. Pourtant ces produits sont fabriqués avec de la farine subventionnée par le gouvernement », fait-il observer. 

Radhakrishna Sadien souhaite aussi que le gouvernement réintroduise les subventions sur un certain nombre de commodités de base. Ce qui aidera les consommateurs au plus bas de l’échelle salariale à faire face à la poussée inflationniste. Il note que les prix des articles de première nécessité aient considérablement augmenté avec l’imposition du maximum mark-up.

Concernant le taux de la compensation salariale, il ne veut pas avancer un chiffre. Néanmoins, il souhaite que le montant soit raisonnable dans le contexte économique actuel et que les pensionnaires puissent aussi en bénéficier. 

Les autres syndicats travaillent toujours sur le taux de la compensation salariale.
 

  • LDMG

 

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