Policier respecté, père de famille dévoué et ami fidèle, le sergent Zahir Sayed Ackbar laisse en héritage la droiture et la solidarité. Ses proches pleurent sa disparition subite. Ce policier est parti sur la pointe des pieds dans la nuit du mercredi 10 septembre à son domicile de Terre-Rouge. Âgé de 53 ans, il s’était distingué par son dévouement professionnel dans les postes de Plaine-Verte, de Vallée-Pitot, de Metro North et de Terre-Rouge.
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Depuis l’annonce de la mort de Zahir Sayed Ackbar, une pluie de commentaires positifs sur Facebook témoigne du respect et de l’affection qu’il inspirait. Ce qui confirme l’image d’un homme de terrain et d’un médiateur hors pair. Les hommages n’ont cessé d’affluer. Un ancien policier a souhaité courage aux proches. Un autre collègue a écrit que le sergent manquera énormément à ses pairs : « Tonn bien travay, tonn ed boukou dimoun ».
Les nombreux collègues du sergent Zahir Sayed Ackbar l’ont remercié pour ses années de service et ses conseils. Un Facebookeur l’a décrit comme un « Great Human Being ». Pour témoigner son appréciation pour son parcours, un internaute a écrit : « Lepep moris r sergeant Zahir… qui pou gayn paradis ».
En juillet 2021, alors que le pays traversait le confinement lié à la pandémie de covid-19, le sergent Sayed Ackbar s’était illustré par une initiative remarquable. Avec ses collègues du poste de Plaine-Verte, il avait organisé une distribution de denrées alimentaires pour les habitants de Plaine-Verte, de Vallée-Pitot et de Résidences Martial, alors en zone rouge. Cette action solidaire avait valu à l’équipe de nombreux messages de félicitations sur les réseaux sociaux.
Un inspecteur de police relate que le sergent Sayed Ackbar était un homme de famille. La sœur du défunt policier, Shameem, a écrit dans un commentaire Facebook : « Mon frère, tu es parti comme un héros. Maman et Papa sont vraiment fiers de toi. Qu’Allah te pardonne et tu auras la meilleure des places au paradis. »
Réhabilitation
Pour Jameer, un voisin et un ami de longue date du policier, le sergent Sayed Ackbar était bien plus qu’un simple agent de l’ordre. Dans son quartier à Morcellement Raffray, à Terre-Rouge, il se comportait comme un véritable travailleur social. Il venait en aide aux familles du voisinage.
« Li ti pe ed dan bann technik entraînement dan gym », ajoute-t-il. Zahir Sayed Ackbar était un adepte des salles de sport. C’était son quotidien depuis plusieurs années. « Li ti membre dans trois gym dans Port-Louis, li al partou », confient ses proches.
Dans le quartier, la popularité du sergent de police dépassait son uniforme. Zahir Sayed Ackbar conseillait les jeunes en difficulté. « Li ti pe insit ban delinkan pou zot revinn dan le droit chemin », témoigne Jameer.
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