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La Cour suprême a réservé sa décision le mardi 25 février 2025 sur un point de droit soulevé face à la plainte de Laina Rawat.
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La fille de Dawood Rawat, Laina Rawat, réclame Rs 75 millions de dommages à l’État, au commissaire de police et à l’ancien assistant commissaire de police, Heman Jangi. Elle les accuse d’abus de pouvoir et de traitements dégradants après son arrestation le 1er juin 2015
L’État, le CP et l’ex ACP, représentés par Me Niroshini Ramsoondar, Deputy Solicitor General, avancent que la plainte, déposée le 30 mai 2017, est prescrite. Selon le Public Officers Protection Act, toute action contre des policiers doit être intentée dans un délai de deux ans. Selon Me Niroshini Ramsoondar, le délai a commencé le 2 avril 2015, date de la révocation du permis de Bramer Bank et du démantèlement du groupe BAI.
Me Rishi Hardowar, avocat de Laina Rawat, conteste cet argument. Il affirme que la prescription devrait être calculée à partir du 1er juin 2015, jour de son arrestation. La juge Véronique Kwok Yin Siong Yen a réservé sa décision.
Dans sa plainte, Laina Rawat déclare qu’elle a été licenciée sans compensation et qu’il y a eu une campagne de diffamation contre elle. Elle relate qu’elle a été arrêtée arbitrairement, qu’elle a été détenue à Moka dans des conditions humiliantes, qu’elle a été dénudée et qu’elle a été libérée sous caution le 2 juin 2015.
Elle a dû répondre d’accusations provisoires de fraude, de blanchiment et de complot. Ces accusations ont été rayées en avril 2017 faute de preuves.
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