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Rapatriée et détenue, Aruna Gangoosingh atterrit à l’hôpital psychiatrique

Aruna Gangoosingh a fait parler d’elle depuis sa descente d’avion à l’aéroport de Plaisance.

Aruna Gangoosingh, qui a fait parler d’elle ces derniers jours suite aux vidéos qu’elle a postées sur la Toile par rapport aux traitements accordés aux Mauriciens rapatriés, a été admise à l’hôpital psychiatrique de Beau-Bassin, en fin de semaine. Selon des renseignements, elle devait être admise au High Security Ward du centre hospitalier, mais a finalement atterri en salle. Elle est sous stricte surveillance.

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« Aruna Gangoosingh était attendue depuis mercredi à l’hôpital psychiatrique. Mais, elle a finalement été admise jeudi », avance une source basée au centre psychiatrique de Beau-Bassin. Notre interlocuteur explique que la Mauricienne, qui a été rapatriée de France vers fin septembre, serait sous stricte surveillance par les infirmières de la salle où elle est actuellement hospitalisée. « L’admission s’est bien déroulée et la patiente se porte bien », avancent des infirmiers travaillant à l’hôpital Brown Sequard.

La patiente, qui est rentrée au pays le 27 septembre dernier, n’a cessé de faire parler d’elle depuis son arrivée à Maurice. Elle aurait refusé de se soumettre au test PCR à l’aéroport SSR de Plaisance, ce qui constitue un délit sous la Quarantine Act. Elle a ainsi été détenue au centre de Vacoas, pour être ensuite placée en isolement à l’hôpital Victoria de Candos le lendemain. Peu avant son arrestation, elle avait fait une vidéo en se plaignant du traitement qu’elle a subi dans l’avion lors de son déplacement vers Maurice et à l’aéroport. La vidéo, qui a été postée en live sur le réseau social Facebook et où elle réclamait l’intervention du leader de l’opposition Arvin Boolell et l’activiste social Jean Bruneau Laurette, a fait le tour de la Toile.

Dans une autre vidéo postée sur le réseau social Facebook, on voit Aruna Gangoosingh en compagnie de quelques membres du personnel médical et de policiers. Elle avait d’ailleurs donné du fil à retordre au personnel médical, étant donné qu’elle voulait griller une cigarette. « Mone dire ou mo pou fimé. Mo pou fimé ek mo pou fime mass ! », a-t-elle lancé au personnel médical, une scène qui a été filmée. Dans une autre vidéo, on la voit dans l’enceinte de l’hôpital de Candos. « Mwa mo appel Gangoosingh mwa. Bruneau Laurette mo frer. Mo p** are zot tou. Amene mwa la cour ine dire. Amener. Amene mwa mental nou alé », disait-elle. 

 

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