
Il avait enchaîné maîtresse, une femme de 36 ans, au lit afin de l’empêcher de quitter son domicile. Lui, c’est un soudeur de 36 ans.
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Il a écopé de quatre ans de servitude pénale infligée par la cour intermédiaire pour séquestration.
Il a aussi été condamné à un an de prison pour avoir proféré des menaces verbales à la victime et aura à s’acquitter d’une amende de Rs 10 000 pour agression. Les délits avaient été commis les 6 et 16 août 2017 à Grand-Rivière Nord-Ouest et Coromandel respectivement. Au moment des faits, l’accusé et la déclarante entretenaient une relation.
« La cour ne peut être indulgente envers l’accusé pour les délits qu’il a commis. Ce dernier a commis des délits avec des circonstances aggravantes. De plus, le casier judiciaire de l’accusé démontre qu’il est une personne violente. Car, il avait été condamné en 2010 à six ans de prison pour agression mortelle et une amende de Rs 2000 pour agression », évoque le magistrat Raj Seebaluck, vice-président de la cour intermédiaire, dans son verdict.
Le magistrat note que l’accusé n’a tiré aucune leçon de ses déboires, car il a récidivé avec des délits similaires.
Dans ce cas présent, l’accusé faisait objet de trois accusations. Notamment de séquestration, d’agression et pour avoir proféré des menaces verbales. Il était accusé d’avoir, le 6 août 2017, à Grande-Rivière Nord-Ouest, séquestré la déclarante, une femme de 36 ans, et de l’avoir agressée.
«Si to pa tir case là, mo pou pik twa».
Par ailleurs, il était aussi accusé d’avoir menacé la déclarante. Il lui aurait lancé : « Vini nou koze, téléfonn stasyon pou dir to pé tir sa case là, si to pa tir case là, mo pou pike twa. »
Au moment des faits, le 6 août 2017, l’accusé avait une liaison avec la déclarante. Elle s’était rendue, ce jour-là, chez l’accusé. Elle y a passé la nuit. Durant la soirée, une dispute a éclaté entre eux. L’accusé avait découvert que la déclarante était sur Facebook. Ce qu’il n’a pas apprécié et s’est mis en colère. Au cours de cette altercation, il a infligé des coups à la femme et l’a menacée avec une arme. Le lendemain matin, avant de se rendre à son travail, il a enchaîné la femme au lit pour l’empêcher de quitter les lieux.
Lors de son procès, l’accusé avait plaidé coupable. Il avait fait des aveux dans ses déclarations à la police. Il avait présenté des excuses à la cour et avait déclaré qu’il a trois enfants et une mère sous ses responsabilités.
En raison de la gravité du délit, la cour est d’avis qu’une peine d’emprisonnement est justifiée dans son cas. Ainsi, elle a condamné le soudeur à quatre ans de servitude pénale pour séquestration. Ce dernier a aussi écopé d’un an d’emprisonnement pour avoir proféré des menaces verbales et d’une amende de Rs 10 000 pour agression.
Par ailleurs, la cour a ordonné que les 895 jours que l’accusé a passés en détention préventive soient déduits de sa peine.

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