L’affaire portant sur l’allégation de fuite dans le questionnaire Pure Mathematics 1 du Higher School Certificate (HSC) au centre d’examen du Loreto College Quatre-Bornes (LCQB) suscite des interrogations. L’heure à laquelle le message WhatsApp a été reçu et envoyé est aussi jugée importante dans les milieux de l’enquête. Ainsi, nous apprenons que le 10 octobre, jour de l’épreuve de Pure Mathematics 1, une des enseignantes aurait reçu le message de l’élève à 11 h 41.
Cependant, dans les milieux concernés on s’interroge quant à l’heure à laquelle l’élève aurait reçu le message. Pour rappel, cette épreuve s’est tenue entre midi et 13 h 50. Le Mauritius Examinations Syndicate (MES) a été mis au courant de l’affaire vers 16 h 40. C’est la Supervisor en poste au centre d’examen du LCQB qui informe alors l’organisme de Réduit que le manager voulait obtenir une copie du questionnaire pour vérifier les informations en sa possession.
Selon les messages envoyés par WhatApp, ce sont des bribes d’information liées à l’épreuve de Mathematics 1 qui sont communiquées. Dans un entretien à Téléplus, le manager du collège, Jean-Daniel Sungaren, a affirmé que sa version de cette affaire et celle de la police diffèrent. Il dit ne pas savoir comment la police est arrivée à la conclusion que des informations proviennent d’une plateforme de réseaux sociaux. Il confirme cependant que l’étudiante, dont le père est un expatrié indien, avait reçu une partie du contenu du questionnaire, sur son téléphone.
Dans la soirée du mercredi 19 octobre, la directrice du MES, Brenda Thanacoody-Soborun a affirmé que, selon les retombées de l’enquête préliminaire de la police, la source de l’information est externe à l’île Maurice et que les informations reçues sur le portable de l’élève proviennent d’une plateforme de réseaux sociaux. Toujours mercredi dernier, dans une déclaration au Défi Quotidien, Brenda Thanacoody-Sobor un soulignait :
« Tout le protocole de surveillance a été respecté au LCQB avant le début de l’épreuve ». Le manager du collège abonde dans me même sens. Pour rappel, au cours de la soirée du 10 octobre, le MES a fait une déposition au Central Criminal Investigation Department (CCID).
Le Cambridge Assessment International Education (CAIE) et le ministère de l’Éducation ont aussi été avertis. À ce jour, le MES attend les retombées des enquêtes du CCID et du CAIE pour prendre une décision. Notons qu’une quinzaine de personnes ont déjà été entendues dans cette affaire, y compris la directrice du MES.
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