Divers amendements seront apportés aux lois et règlements existants, a annoncé le ministre des Finances, Renganaden Padayachy, lors de la présentation du Budget 2022-2023. Le Défi Quotidien revient sur quelques-unes de ces propositions.
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Les Food Regulations 1999 et le First Schedule of the Consumer Protection (Price and Supplies Control) Act, seront amendés. Les nouveaux règlements prévoient la vente d’un produit alimentaire jusqu’à sept jours après sa date de péremption (best before), à 50 % moins cher que son prix de vente au détail. Un moratoire de trois mois, à compter du 1er juillet 2022, sera accordé aux importateurs. Ces amendements seront apportés, afin d’être en conformité avec les normes internationales sur le terme « meilleur avant » (best before date) et la « date de péremption » (use by date), renforcer la conformité et harmoniser les activités de contrôle des aliments.
Ces nouvelles dispositions seront bénéfiques pour les consommateurs, affirme Yovanee Veerapen, diététicienne et consultante en nutrition. Selon elle, cela va contribuer à lutter contre la malbouffe et inciter les consommateurs à manger mieux. Cependant, cela doit passer par l’éducation de la population afin qu’elle puisse faire la différence entre les termes « best before date » et « use by date ».
« C’est important d’avoir une législation pour contrôler les produits mis en vente, afin que les consommateurs soient sûrs que ces aliments sont sains », dit-elle. La diététicienne est d’avis que ces nouveaux règlements vont permettre de combattre le problème de sécurité alimentaire. Cela, avec une meilleure gestion des produits qui peuvent toujours être vendus durant la période de « best before date ».
« C’est aux consommateurs d’être plus vigilants et informés, afin de pouvoir faire leurs achats de manière plus intelligente. En étant plus avisé, il est plus facile d’acheter ses aliments, tout en faisant de bonnes affaires avec des produits encore consommables après la date de péremption ». Pour elle, les consommateurs peuvent faire des économies en achetant des produits alimentaires qui sont vendus en promotion quand ils sont proches de la date de « meilleur avant ».
Elle ajoute que c’est aussi intéressant d’avoir des mesures pour réguler le taux de sel et le trans gras. « L’analyse des risques – points critiques pour leur maîtrise (HACCP) - méthode servant à identifier, évaluer et contrôler les dangers qui menacent la salubrité des produits alimentaires – va aussi être améliorée. Cela, car tous les produits d’aliments devront respecter les règles sanitaires de base », indique-t-elle.
La diététicienne salue également l’introduction du Mauritius Food Standards Agency Bill. Cela, car Maurice pourra élaborer ses propres règlements au lieu de suivre les normes d’autres pays. Un travail doit être fait pour la mise en œuvre de ces mesures, souligne Yovanee Veerapen.
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