À Plaine Verte : Marche pacifique pour dire ʹnonʹ à la drogue

À l’initiative de la Force Vive Gorah Issac et du Madrassah Taleemul Islaam, une marche pacifique contre la drogue et les trafiquants de substances illicites a été organisée à Plaine Verte dans la matinée de ce dimanche 27 mars. Une marche à laquelle de nombreuses personnalités politiques ont participé. Parmi, le vice-Premier ministre Anwar Husnoo, les députés du Parti travailliste Ehsan Joomun, Shakeel Mohamed et Osman Cassam Mahomed ainsi que Reza Uteem et Adil Ameer Meeah du MMM. Mamad Khodabaccus du PMSD et Raouf Khodabaccus de Linion Pep Morisien y étaient aussi présents. Quant au président de la Force Vive Gorah Issac, l’Imam Reeyad, il a lancé, lui, un appel aux parents pour qu’ils soient particulièrement vigilants des besoins et problèmes de leurs enfants. Ce afin qu’ils aident à combattre ce fléau.
Le vice-Premier ministre, le Dr Anwar Husnoo, lui, reconnaît que de nombreux jeunes sont victimes de la drogue dans cette région. Il a déclaré qu'il informerait les autorités concernées de l’ampleur de ce fléau afin qu'elles prennent les mesures appropriées.

Raouf Khodabocus déclare que quelle que soit la quantité de drogue confisquée et éliminée, le double de cette quantité entre dans le pays. 
La seule solution pour lutter contre la drogue est de s'assurer que nos jeunes soient vaccinés contre cette consommation, suggère Abbas Mamode. Il est d’avis que même si la loi est appliquée, les trafiquants trouveront un moyen de la contrer. La solution est donc de s'assurer que la demande elle-même diminue. 
Shakeel Mohamed s'est montré très critique envers le gouvernement, affirmant que leur stratégie de lutte contre la drogue a échoué et qu'il ne s'agissait que d'une campagne de communication pour attirer les gens.  Le simple fait de confisquer des drogues et d'annoncer les quantités collectées ne contribuera pas à éliminer le problème. 
Osman Mahomed dit que les trafiquants de drogue sont devenus comme des marchands ambulants. Selon lui, si l'on veut attraper ces vendeurs, les caméras de Safe City peuvent être utiles. Il suggère qu'un bureau dédié à l'ADSU soit ouvert dans cette zone. Leurs patrouilles et les arrestations qu’ils mènent  devraient être surveillées. Comment est-il possible que de nombreuses personnes sachent où se trouvent les vendeurs de drogue, à l'exception des agents de l'ADSU ? s'interroge Osman Mohammed