Où sont les documents que Soopramanien Kistnen avait dans les mains ? 

Le Dr Ananda Sunnassee, médecin légiste de la police, est retourné à la barre le vendredi 18 décembre 2020. C’est lui qui avait pratiqué l’autopsie le 19 octobre 2020 à l’hôpital Dr A. G.  Jeetoo à Port-Louis. 

La magistrate Vidya Mungroo-Jugurnauth a voulu savoir où sont passés les documents qui étaient restés coincés entre les mains de la victime lorsque son cadavre a été retrouvé dans le champ de canne. Le médecin légiste a répondu qu’il n’y avait pas de papiers lorsque le corps a été transporté dans la salle d’autopsie.  Il a présenté, en guise de preuve, une photo prise durant l’examen post-mortem qui atteste que la victime avait la main fermée et qu’aucun papier ne dépassait. « Généralement, dans une affaire de police, les mains d’un cadavre arrivent à la morgue recouvertes d’un sac. Le but est de préserver des indices pour des analyses. Il n’y en avait pas », a affirmé le Dr Ananda Sunnassee. 

Interrogé par Me Azam Neerooa, le médecin légiste a définitivement écarté la thèse selon laquelle Soopramanien Kistnen serait mort de cause naturelle. Il a ajouté qu’on ne peut pas non plus exclure un acte malveillant (foul play). Le Dr Ananda Sunnassee a situé le décès du défunt entre 24 heures et 72 heures précédant son autopsie du 19 octobre 2020.