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Opération de l’Adsu Western à Flic-en-Flac : un Néerlandais coffré avec Rs 1,5 million de cocaïne

Le Néerlandais Victor de Boer se livrait au trafic de cocaïne à Flic-en-Flac.

Une opération de surveillance à Flic-en-Flac a mené à l’arrestation d’un ressortissant néerlandais en possession de près de 100 grammes de cocaïne. La drogue, destinée à la vente, aurait rapporté jusqu’à Rs 1,5 million sur le marché local, principalement dans les zones touristiques.

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Une importante quantité de cocaïne a été saisie lors d’une opération de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu) de la Western Division dans la nuit du mercredi 14 mai. Depuis quelque temps, les limiers opérant discrètement à Flic-en-Flac avaient été informés de transactions de cocaïne, en particulier autour de certains pubs fréquentés majoritairement par des vacanciers étrangers.

Ainsi, les hommes de l’assistant-surintendant de police Rambaruth et du chef inspecteur Subareddi ont identifié un maillon fort de ce trafic : Victor de Boer, 52 ans, ressortissant néerlandais. Vers 22 heures, mercredi soir, les policiers de l’Adsu se sont déployés à l’avenue Flamboyant, à Flic-en-Flac, où une transaction était sur le point de se faire. Le suspect a été rapidement cerné, puis fouillé. Il avait sur lui 94,7 grammes de cocaïne.

Selon les estimations de la brigade antidrogue, cette quantité aurait pu générer des revenus de l’ordre de Rs 1,5 million. Victor de Boer a été arrêté sur-le-champ. Lors de la perquisition, les policiers ont aussi mis la main sur Rs 4 100, 445 euros et 100 dollars, soupçonnés de provenir du trafic. Une fouille à son domicile n’a, en revanche, rien révélé de compromettant.

Jeudi, il a été provisoirement inculpé de « possession of cocaine for the purpose of selling with an averment of trafficking » devant le tribunal de Bambous. Parallèlement, une enquête a été ouverte pour retracer la provenance de cette drogue, considérée comme un produit de luxe.

La cocaïne est, en effet, réputée circuler dans des cercles fermés, notamment sur les côtes sud-ouest et nord de l’île. Elle est particulièrement prisée lors de soirées privées, dans certains établissements du littoral et lors de rave parties. On la retrouve aussi dans les réseaux de consommation de certains notables.

Ce n’est pas la première fois que la cocaïne fait parler d’elle à Maurice. Le 20 mai 2024, une saisie de 6,6 kilos, d’une valeur estimée à Rs 100 millions, a eu lieu à l’aéroport SSR. Deux passeurs boliviens avaient alors été arrêtés. En 2019, 95 kilos de cocaïne avaient été retrouvés dans le compartiment moteur d’une tractopelle, sans qu’aucune arrestation ne soit effectuée. Les autorités privilégiaient alors la thèse d’un transit vers un autre marché.

Fin 2022, deux Ukrainiennes avaient, quant à elles, été interpellées avec de la cocaïne sous forme liquide dissimulée dans des bouteilles d’alcool. La valeur de la drogue saisie avoisinait les Rs 48 millions.

 

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