Le petit Samuel, 18 mois, est mort noyé dans la piscine à Pointe-aux-Canonniers. Une enquête policière a été ouverte pour établir les circonstances du drame.
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Une véritable tragédie a eu lieu mardi vers 17 h 45 dans une résidence à Pointe-aux-Canonniers. Un nourrisson de 18 mois a perdu la vie après être tombé dans la piscine familiale. Malgré les efforts désespérés de sa mère, Samuel n’a pas pu être sauvé.
La mère, entendue par les policiers après ce drame, a expliqué qu’elle était seule avec son enfant, son époux étant au travail. Elle s’affairait à des tâches ménagères dans la maison qu’elle occupe à l’arrière de la propriété, située sur la route principale. À un certain moment, elle dit avoir perdu de vue son fils.
Inquiète, elle s’est immédiatement mise à sa recherche dans la cour de la résidence. En se dirigeant vers la piscine qui se trouve à l’avant de la maison, elle a aperçu le corps du petit Samuel flottant, inerte. Elle s’est tout de suite jetée à l’eau mais il ne réagissait plus. Criant à l’aide, elle a pris son enfant dans ses bras et s’est dirigée vers une pharmacie située à seulement quelques mètres de la maison.
« La maman est entrée en panique dans la pharmacie et a demandé de l’aide. Le petit était tombé dans la piscine. J’ai essayé alors de le ranimer, entre-temps le Samu a été alerté. Je leur ai dit de faire vite. Durant environ 12 minutes, j’ai tenté de le sauver, mais c’était déjà trop tard », explique le pharmacien.
Une ambulance est arrivée sur place, de même que la police de Pointe-aux-Canonniers. L’enfant a été transporté à la C-Care Clinic. Le médecin de service n’a pu que constater le décès du petit. Il confie : « C’est vraiment triste ce qui s’est passé. Nous avons tout fait. » Une autopsie, pratiquée le soir même à la morgue de l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, a conclu à une asphyxie due à la noyade.
La mère, effondrée, ne parvient pas à réaliser que son petit garçon, toujours rieur et curieux de tout, n’est plus. Dans le voisinage, l’émotion est vive. Une commerçante a du mal à contenir sa peine. « Preske toulezour, so mama ti vini ek li pou pran gato », nous dit-elle, attristée par ce drame.
À Solitude, où résident les proches de l’enfant, les rires et la voix du petit ont laissé place aux pleurs. « Li ti enn ti garson bien zwaye. Tou dimounn ti kontan li. Samuel ti premie zanfan pou so bann paran. Li difisil pou nou », confie un proche, encore sous le choc.
Les funérailles du nourrisson ont eu lieu mercredi après-midi.
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