Le juge Benjamin Marie-Joseph a accédé à la requête de Curly Chowrimootoo, le jeudi 5 novembre 2020, en cour d’assises. Ce dernier a fait une demande pour consulter un nutritionniste. Raison avancée, il n’est pas satisfait de la qualité de la nourriture qu’il reçoit à la prison où il purge une peine de 25 ans pour trafic de drogue.
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Curly Chowrimootoo, habitant Résidence Kennedy, Quatre-Bornes, comparaissait en cour d’assises dans le cadre d’un nouveau procès pour délit de drogue. Il est poursuivi pour avoir commandité l’importation de 198,5 grammes d’héroïne le 23 juin 2016. À l’appel de l’affaire, Curly Chowrimootoo a décrié la qualité de nourriture qu’il reçoit à la prison où il purge une peine de 25 ans. Il dit ne pouvoir rien manger et que depuis quatre mois, il se contente d’avaler du pain sec et de l’eau. Le trafiquant a demandé à consulter un nutritionniste.
Après avoir pris note des doléances du détenu, le juge Benjamin Marie-Joseph a accédé à sa demande. La cour sera ainsi en communication avec le commissaire des prisons pour réclamer à ce qu’un nutritionniste rencontre Curly Chowrimootoo. Par ailleurs, celui-ci a demandé du temps additionnel pour retenir les services d’un avocat dans le cadre de ce présent cas. L’affaire sera de nouveau appelée le 27 janvier 2021.
Selon les faits, ce serait une lettre provenant du Kenya et adressée à un habitant de Cité Beaux-Songes qui avait attiré l’attention des officiers de la brigade anti-drogue. Le colis contenait effectivement 198,5 grammes d’héroïne. Un exercice de « controlled delivery » avait abouti à l’arrestation d’un dénommé Samuel Flora. Ce dernier avait balancé le nom de Curly Chowrimootoo comme étant le commanditaire de cette drogue.
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