Certains gardent espoir que le montant du salaire minimal sera connu d’ici la fin d’octobre. D’autres, en revanche, craignent qu’on arrivera difficilement à un consensus. Pour cause, il existe encore des divergences entre les syndicats et le patronat sur le sujet.
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Aucune date n’a été fixée pour la prochaine réunion du National Wage Consultative Council (NWCC). Entre-temps, les différents sous-comités du conseil continuent à se rencontrer, avec pour mission d’aplanir les derniers obstacles.
On apprend que les parties ne sont toujours pas parvenues à se mettre d’accord sur les composantes du salaire minimal. Les représentants syndicaux s’opposent vivement à l’inclusion des bonis et autres allocations dans le salaire minimal. Ils s’insurgent contre un salaire minimal de Rs 8 000, arguant que le Household Budget Survey chiffre les dépenses ménagères à Rs 15 000. Ils estiment qu’un salaire minimal en dessous de Rs 10 000 ne tirerait pas les plus pauvres de la misère.
Mais des sources au niveau du patronat ne l’entendent pas de cette oreille. Bien qu’elles soient en faveur d’un salaire minimal, elles martèlent que le concept ne devrait pas mettre en péril la sécurité d’emploi. Ces sources expriment aussi des craintes quant au futur des petites entreprises qui risquent de ne pas avoir la capacité de payer, si l’on tient compte de la rude concurrence sur le marché mondial, surtout celle exercée par des pays où la main-d’œuvre est bon marché.
Dans une telle conjoncture, le taux du salaire minimal sera-t-il annoncé d’ici la semaine prochaine ? Dans certains milieux, on laisse entendre qu’il se pourrait que l’annonce se fasse à la dernière réunion du NWCC. Mais personne ne s’est aventuré à donner une date précise.
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