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MSM: levée de boucliers contre le Good Governance and Integrity Reporting Bill

« On ne peut changer la Constitution rien que pour une question de vengeance politique ». Ce sont là les propos de la députée MSM du no 1 [Port-Louis-Ouest-Grande-Rivière-Nord-Ouest] samedi matin 7 novembre sur Radio Plus dans l’émission « Au Cœur de l’Info », dont l’un des thèmes était « Faut-il geler la loi Bhadain ? ». Deux autres députés MSM Sudesh Rughoobur et Bashir Bahangeer, intervenant dans l’émission, ont souhaité des amendements à ce projet de loi. Au cas contraire, ils ne le voteront pas à l’Assemblée nationale. Les trois députés du MSM estiment qu’il y a des failles dans ce projet de loi et l’amendement constitutionnel, indispensable à la mise à exécution du Good Governance and Integrity Reporting Bill, présenté en première lecture à l’Assemblée nationale mardi 27 octobre. Ce texte de loi vise à faire confisquer les biens mal acquis à travers la création d’une Integrity Reporting Services Agency, dont le directeur sera nommé avec l’approbation du Premier ministre et du ministre de la Bonne gouvernance. Si le concept de ce projet de loi est favorablement accueilli par le député Bashir Jahangee, il estime toutefois qu’il y a des amendements à y apporter. Sudesh Rughoobur estime lui qu’un éventuel transfert de l’Assets Recovery Unit à la Financial Intelligence Unit (FIU), si l’Asset Recovery [Amendment] Bill est voté, nécessite des discussions approfondies. Danielle Selvon est d’avis elle qu’il ne faut pas « toucher à la Constitution à tout bout de champ et l’utiliser "pu bann vengeances politik" ». Le MSM a réuni son bureau politique à midi samedi 7 novembre face à cette levée de boucliers. Fait marquant : Danielle Selvon a décidé de ne pas s’y rendre.
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  • LDMG

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