Live News

Meurtre d’Harmawati Dhunnoo, 80 ans : trois enregistrements de caméras CCTV récupérés par la MCIT

Harmawati Dhunnoo.
  • L’heure à laquelle la victime est rentrée la nuit précédant sa mort intrigue

Les enquêteurs de la Major Crime Investigation Team (MCIT) ont visionné les images de certaines caméras CCTV dans la région de Montagne-Longue. Les enregistrements de la nuit du samedi 2 janvier au dimanche 3 janvier 2021 intéressent les enquêteurs qui cherchent à confirmer certains faits se rapportant au meurtre d’Harmawati Dhunnoo, 80 ans. Dans la journée du mardi 5 janvier, les limiers de la MCIT se sont rendus sur le lieu du crime.

Publicité

Sur des images de vidéosurveillance recueillies, on peut voir le véhicule à bord duquel la femme de 80 ans est rentrée à la maison à 23 h 05. Harmawati Dhunnoo revenait de chez sa fille et c’est son fils Sudesh qui l’a ramenée, selon les renseignements recueillis jusqu’ici par la police. Ce qui intrigue les enquêteurs, c’est qu’elle est arrivée à son domicile une vingtaine de minutes après avoir quitté la maison de sa fille. Or, le trajet fait environ cinq minutes en voiture, estiment les policiers. 

La police veut vérifier l’heure inscrite sur les images pour mieux comprendre le déroulement des événements de cette nuit. Les limiers veulent  confirmer les mouvements de l’octogénaire aux heures mentionnées par différents témoins et vérifier si leurs dires sont exacts.

Dans la journée du mardi 5 janvier la MCIT, qui travaille en collaboration avec la Central Investigation Division de Pamplemousses et le Field Intelligence Office (FIO) de la Northern Division sur cette enquête, a entendu une des filles de la victime. Cette dernière a confirmé que le samedi 2 janvier 2021, sa mère était venue chez elle. Elle a indiqué aux policiers que celle-ci est arrivée vers 11 heures. Elle y a rencontré des proches.  « Mes frères et leurs enfants étaient là. Nous avons passé la journée et la soirée autour de quelques verres accompagnés de gadjacks. L’ambiance était bonne. C’était un agréable moment pour la famille », a laissé entendre la fille de la victime. 

Elle a confirmé à la MCIT que c’est vers 22 h 45 qu’Harmawati Dhunnoo a quitté son domicile pour rentrer chez elle, en compagnie de son frère Sudesh. « Mo mama ek li ti res dan mem lakaz. So tifi osi ti la », a-t-elle souligné.

Au cours de son audition, la fille de la victime a expliqué qu’il y a quelque temps, Harmawati Dhunnoo avait passé quelques jours chez une autre de ses filles à Roches-Noires. « Li ti al ress kot mo ser Roches-Noires, apre linn vin ress inpe kot mwa », a-t-elle précisé.

Différentes hypothèses sont avancées par la MCIT.  Avec l’aide des éléments du FIO, les enquêteurs  ont recueilli divers témoignages de personnes vivant dans la région de Valton. Le but est  d’en savoir davantage sur les habitudes de la défunte.

Un habitual criminal «dénoncé»

La MCIT a interpellé un habitant de Résidence La Cure, mardi dans le cadre de cette enquête. Il a été longuement entendu par les hommes de l’assistant surintendant de police  Vikash Seebaruth à la suite d’un appel au poste de police de Montagne-Longue. L’informateur a laissé entendre qu’il connaissait l’identité du meurtrier d’Harmawati Dhunnoo. 

Mais les enquêteurs ont pu établir qu’il s’agissait d’un farceur. Le dénonciateur a pointé du doigt un habitual criminal. Ce dernier, qui est connu des services de police, a l’habitude de sectionner des tuyaux de gaz lors de ses cambriolages. À l’issue de son audition, des prélèvements d’ADN ont été effectués sur le suspect avant qu’il ne soit autorisé à partir. 

Selon les policiers, l’autre nom fourni par le dénonciateur lors de l’appel téléphonique est celui d’un médecin. Le praticien en question ne serait pas au pays actuellement.

  • LDMG

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !