L’enquête sur le meurtre d’Harmawati Dhunnoo, le week-end dernier, progresse lentement, mais sûrement. Les enquêteurs de la Major Crime Investigation Team (MCIT) et les limiers de la CID de Pamplemousses sont dans l’attente des conclusions d’analyses scientifiques, en vue d’avoir une piste mieux éclairée. Il n’y a eu aucune arrestation jusqu’ici.
Cette enquête, qui est jugée complexe et délicate, devrait connaître des développements à la lumière des résultats des analyses des prélèvements scientifiques. Plusieurs spécimens d’empreintes et des « swabbings » ont été prélevés dans la maison et l’arrière-cour où vivait la défunte, dans une tentative d’obtenir des échantillons d’ADN.
Une semaine déjà depuis la découverte macabre du corps de la femme de 80 ans. La police a procédé à plusieurs interpellations, mais les individus ont été autorisés à partir. D’ici la semaine prochaine, le laboratoire de Réduit devrait fournir les premiers résultats aux enquêteurs de la MCIT.
À 80 ans, Harmawati Dhunnoo a subi une fracture à la mâchoire et plusieurs coups lui ont été assénés avec un objet dur. Des traces de lutte ont aussi été décelées sur le corps de la victime. L’autopsie a attribué le décès à une fracture de la nuque. À la lumière des résultats scientifiques, un exercice de comparaison d’échantillons d’ADN et d’empreintes digitales prélevés avec ceux de la base de données de la police appartenant aux habitual criminals (HC) et aux anciens convicted persons, soit des détenus, devraient avoir lieu.
Lors d’une battue dans l’arrière-cour du domicile qu’occupait la veuve de 80 ans, et son fils, un marteau a été récupéré par la police. Les éléments de Forensic Science Laboratory (FSL) ont saisi l’objet aux fins d’analyses, d’empreintes et d’ADN.
Un dénommé Bhagwan a été entendu par les enquêteurs durant la semaine écoulée. Il a nié toute implication dans cette affaire. Les enquêteurs l’ont interrogé sur son emploi du temps, avant de l’autoriser à partir. La présence du marteau sur les lieux privilégie la thèse qu’il s’agit d’un outil abandonné par un voleur sur les lieux.
Les enquêteurs ont aussi étudié les différents points d’accès dans la maison. C’est clair, selon les indices recueillis, que le malfrat est entré dans la maison à travers une fenêtre à l’étage. D’ailleurs lors des auditions des témoins, la CID a recueilli des précisions d’une femme, qui confirme avoir entendu du bruit dans la nuit du drame. Lors de ses explications, la femme a expliqué qu’elle était au téléphone avec un proche qui vit à l’étranger dans la nuit du samedi 2 janvier.
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