Dans sa dernière édition de MCB Focus, le premier groupe financier du pays fait un état des lieux des exportations des biens et services. L’auteur met l’accent sur la nécessité d’une action rapide et concertée pour revigorer le secteur, dans le contexte d’un environnement mondial incertain.
Publicité
«Il n’existe pas de solutions-miracles pour que nos exportations de biens et services fassent un grand bond vers des niveaux supérieurs. La promotion de politiques économiques actives sera une réussite uniquement sur la base d’un dialogue public-privé solide, engagé et transparent. Ce sera une condition préalable pour revitaliser la productivité en baisse dans le pays et dénicher de nouvelles opportunités », affirme J. Gilbert Gnany, Chief Strategy Officer au sein du MCB Group Limited.
Les exportations ont chuté de 10,8 % pour les six premiers mois de 2016, passant à Rs 42,39 milliards. Ces chiffres sont la preuve de l’apport décroissant du secteur manufacturier et des services à l’exportation dans la croissance du pays. De fait, c’est l’expansion économique qui a ralenti, avec une moyenne de 3,6 % entre 2011 et 2015. Les données reflètent également l’absence de bases solides de productivité et de compétitivité pour promouvoir l’expansion de nos activités internationales.
«L’idée est de capitaliser sur des synergies nous permettant d’adopter une approche nationale plus flexible et combinée et de tabler sur une proposition valable. Mauritius Inc. pourrait ainsi mettre en avant, fièrement et de manière compétente, cette proposition, favorisant le progrès durable et la prospérité de ses partenaires », affirme l’auteur du document.
Une région où les exportations ont maintenu une forte croissance est l’Afrique. Selon les données et analyses dans le MCB Focus, la valeur des produits et services vers le continent a progressé de Rs 13,14 milliards en 2011 à Rs 18,29 milliards en 2015. Les principaux marchés font partie du bloc Southern African Development Community (SADC). Ils ont fait des acquisitions pour un montant de Rs 14,68 milliards l’année dernière.
«Tenant compte du potentiel de développement de l’Afrique, malgré les difficultés actuelles, Maurice bénéficiera, à coup sûr, du renforcement de sa stratégie pour l’Afrique. Donc il y a cette nécessité pour les décideurs et les entreprises de poursuivre une libéralisation accrue, tout en restant éloignés des entraves tarifaires et non-tarifaires, en particulier dans une période où plusieurs pays effectuent un retour au protectionnisme », fait ressortir J. Gilbert Gnany.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !