Live News

L'homme qui a discrètement enterré sa compagne dans sa cour se confie 

Il a défrayé la chronique en enterrant sa compagne dans sa cour à Valetta. Gervais Frivet s'est confié à TéléPlus ce vendredi après-midi après sa libération sous caution.

Ce mécanicien de 63 ans affirme que sa compagne, Anoushka Pydigadu, âgée de 35 ans et originaire du village de Tyack dans le sud de Maurice, était souffrante depuis quelque temps déjà et que les proches de la jeune femme était au courant de sa maladie. «Ses mains et ses pieds étaient paralysés», confie-t-il. 

Gervais Frivet affirme que les proches de sa compagne avec qui il vivait depuis 14 ou 15 ans ne sont pas venus la voir depuis un mois. Il dit avoir essayé de les informer du décès d'Anoushka Pydigadu le mercredi 18 décembre, mais personne n'a répondu à ses appels. Raison pour laquelle il dit avoir organisé une veillée mortuaire avec ses deux enfants - âgés de 2 et 6 ans - seulement. 

«Pendant deux mois linn tomber, personne pa vinn get li. Se lipokrisi ki kan li mor li pou vinn get li. Se kan enn dimoune so lizier ouver ki bizin get li, pa kan li mort ou vinn plore», lance-t-il. 

Le mécanicien relate qu'il a respecté toutes les procédures pour organiser les funérailles de sa bien-aimée, sauf qu'il ne savait pas qu'il lui fallait l'autorisation du bureau de sanitaire pour pouvoir inhumer le cadavre. 

C'est à trois heures du matin, poursuit-il, qu'il a commencé à creuser une fosse dans sa cour pour inhumer sa bien-aimée.

Gervais Frivet a été libéré au lendemain de l'exhumation du cadavre d'Anoushka Pydigadu. Cet exercice a été fait à la demande des proches de la jeune femme qui soupçonnent un «foul play». Cependant, l'autopsie pratiquée jeudi n'a pu établir la cause du décès en raison de l'état de décomposition avancée du cadavre. Aucune trace de blessures n'a été décelée sur le corps. 

Le sexagénaire affirme qu'il entamera maintenant des démarches pour récupérer ses deux enfants, qui ont été pris en charge par la Child Development Unit après le décès de leur mère. «C'est mon devoir», conclut Gervais Frivet.

Publicité
 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !