Aucune trace de blessures n’a été relevée sur le cadavre de Meenakshi Pydigadu après l’exhumation. L’examen post-mortem, pratiqué par le Dr Sudesh Kumar Gungadin à la mi-journée, n’a pu révéler les causes exactes du décès. D’où le fait de l’importance des conclusions du rapport des tests toxicologiques qui sont attendus.
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Vu l’état avancé de décomposition du cadavre, les traces d’ecchymoses, entre autres, ne pouvaient être décelées. Si la mère de la victime avait signifié ses craintes d’un acte malveillant entourant la mort de la victime en réclamant l’exhumation du cadavre, elle affirme qu’elle est satisfaite des mesures prises par les autorités policières. Les limiers de la Criminal Investigation Division (CID) de Moka attendront les conclusions du rapport des tests toxicologiques avant de décider de la marche à suivre. Dans cette enquête, Gervais Frivet, 63 ans, le concubin de la défunte, est en détention.
L’exercice d’exhumation s’est déroulé dans la matinée du jeudi 26 décembre et les funérailles de cette femme de 35 ans ont eu lieu dans l’après-midi le même jour. Vers sept heures jeudi matin, le Detective Inspector Cowlessur a animé un briefing avec les différentes parties concernées par l’exercice. Á huit heures, le chef du service médicolégal, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, s’est rendu sur les lieux en compagnie des limiers de la CID et des officiers du département sanitaire du ministère de la Santé. Des fossoyeurs et des éléments du Scene of Crime Office (SOCO) étaient sur les lieux et opéraient sous les instructions du surintendant de police Ramesh Badal, de l’Assistant-Commissaire de Police (ACP) Mannaram, sous la supervision du Deputy Commissioner of Police (DCP) Devanand Reekoye du Central Criminal Investigation Department (CCID). Des représentants de la Major Crime Investigation Team (MCIT) étaient aussi présents.
Prenant en considération tous les aspects de risques de contamination de preuves et en s’assurant des respects des normes sanitaires dans un tel exercice, les fossoyeurs se sont mis à pied d’œuvre. Ce n’est qu’environ deux heures plus tard que le cadavre a été retrouvé à six pieds sous terre. Le corps de Meenakshi était enveloppé dans un tapis et placé sous terre. Vers 10h00, les autorités présentes ont enlevé le cadavre qui était déjà en décomposition. Sous la responsabilité de l’inspecteur Vishall Cowlessur de la CID de Moka, le cadavre a été transporté à la morgue de Candos pour l’examen post-mortem. Les éléments de la Special Support Unit (SSU) étaient sur place pour sécuriser les lieux. Cet exercice, assez rare somme toute, a attiré nombre de badauds et proches de la victime. Le DCP Devanand Reekoye explique que l’exhumation du cadavre a été faite avec l’autorisation de la justice à la suite d’une requête des parents de Meenakshi Pydigadu. «Nous attendrons toutes les conclusions avant de boucler l’affaire. Aucun détail ne sera laissé au hasard », a confié l’adjoint du Commissaire de police.
La mère tombe dans les pommes
Canoo, la mère de Meenakshi, était présente sur les lieux pour l’exhumation du cadavre. Entre larmes et douleurs, elle est tombée dans les pommes après la confirmation de la découverte du cadavre. Canoo avait porté plainte dans la soirée du samedi 21 décembre au poste de police de Rivière-des-Anguilles pour faire état de ses soupçons d’un acte malveillant. Inconsolable au moment des funérailles, Canoo a perdu connaissance à plusieurs reprises. « Kifer mo tifi ine mort kumsa ? Kifer ine enterre li sans ki mo koner ? »,s’interroge-t-elle.
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