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Aviation : Chennai, troisième ville indienne desservie par MK à partir du 13 avril

L’aéroport international de Chennai est considéré comme un deux-étoiles par Skytrax.

Le transporteur aérien national mise gros sur le marché indien en voulant atteindre 100 000 touristes indiens d’ici l’année prochaine contre 54 000 l’an dernier. À partir du 13 avril, Air Mauritius connectera Plaisance à Chennai au rythme d’une fois par semaine. Il s’agit ici de la troisième grande ville de l’Inde que la compagnie desservira depuis sa sortie de mise sous administration volontaire en septembre 2021. Aucun autre pays n’est autant desservi par MK.

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La compagnie nationale d’aviation envoie déjà ses avions six fois par semaine à Mumbai et trois fois par semaine à Delhi. Après la côte Ouest de l’Inde, avec Mumbai, plus grande ville du pays, le Nord, avec Delhi, capitale de l’Inde, Air Mauritius se concentre donc sur Chennai, capitale de l’État du Tamil Nadu, qui se trouve sur la côte Est indienne et qui borde le golfe du Bengale.

Pour desservir Chennai, Air Mauritius déploiera un A330 de 254 sièges. Le voyage en vol direct de l’aéroport international de Chennai vers celui de Plaisance sera d’une durée de 5h45. Le vol au départ de Chennai aura lieu les samedis et ceux au départ de Maurice les vendredis.

« L’objectif est d’atteindre le nombre de touristes indiens que nous avions durant la période pré-Covid et qui était d’environ 80 000 personnes par an. En 2023, nous avions 54 000 touristes depuis ce pays », affirme Arvind Bundhun, directeur de la Mauritius Tourism Promotion Authority (MTPA), en tournée en Inde. L’ambition est de pouvoir arriver à 100 000 touristes indiens en 2025. Ceci représente un peu moins que le double du nombre d’arrivées indiennes l’année dernière.

S’exprimant devant des journalistes en Inde, lundi soir, Laurent Recoura, Officer-in-Charge d’Air Mauritius, avance être ravi de « relancer nos opérations depuis Chennai après quatre ans d’absence ».

Et de préciser que « Maurice et l’Inde entretiennent une relation spéciale basée sur des liens interpersonnels (…) Les deux pays sont unis par l’ascendance, la langue et la géographie ».

Le marché indien est cependant loin d’être le principal marché émetteur de touristes pour Maurice. Selon les statistiques officielles pour 2023, l’Inde, avec son 1,4 milliard d’habitants et ses liens privilégiés avec Maurice, se positionne à la sixième place avec 54 137 arrivées sur un total de 1 295 410 toutes destinations confondues. Le marché indien ne représentait donc que 4,18%. En 2022, le chiffre était de 36 956 pour l’Inde sur 997 290 arrivées touristiques.

À la première place des marchés émetteurs, l’on retrouve la France, avec 319 522 arrivées touristiques en 2023, suivie du Royaume-Uni (145 873), La Réunion (134 222), l’Allemagne (118 546), l’Afrique du Sud (106 169) et ensuite l’Inde. La Suisse se trouve en septième position avec 34 585 arrivées touristiques l’année dernière.

Les retraités d’Air Mauritius s’en remettent à l’opposition

Dans une lettre ouverte aux dirigeants de l’ensemble des partis politiques du pays, les représentants des retraités d’Air Mauritius sollicitent des réunions individuelles pour évoquer leurs problèmes. 

Il y a une dizaine de jours, ceux-ci ont tenu une manifestation pacifique à Port-Louis et ont remis une lettre au Premier ministre, Pravind Jugnauth. 

Faute de réaction satisfaisante, ils s’en remettent aux leaders de partis et plus particulièrement à ceux de l’opposition.

Outre leur propre problème, lié à une forte baisse de réajustement annuel de leur retraite, qu’évoque leur représentant, Raj Rumlugun, ancien cadre de la compagnie, dans la lettre ouverte, ils s’inquiètent aussi du sort d’Air Mauritius.

Aussi, ils veulent partager leurs préoccupations « concernant les faiblesses/défaillances systémiques en matière de leadership et de gouvernance à Air Mauritius Limited, et ainsi prendre connaissance du plan concret que vous et vos partis respectifs avez pour apporter des changements positifs durables à MK dans l’intérêt supérieur de tous ses principaux intervenants, c’est-à-dire ses clients, l’entreprise, les actionnaires et les employés (y compris les retraités), et le pays avant tout ».

Et d’ajouter que « tout système ou organisation est aussi bon et efficace que les personnes qui le composent et les valeurs perpétuelles qu’elles incarnent, surtout au niveau de la direction. Nous ne sommes pas guidés par un dogme politique ou des agendas partisans ».

Ils affirment être « désireux de mettre fin aux slogans creux et aux expérimentations coûteuses de la compagnie aérienne nationale par tous les politiciens au pouvoir et autres complices intéressés et groupes de pression ».

 

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