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L’homme et la mer : les deux ne font pas la paire par temps de confinement, selon Sooryadeo

Difficile d’exercer le métier de pêcheur en période de confinement, surtout si vous n’êtes autorisés à prendre la mer que deux fois par semaine. C’est l’avis de Sooryadeo Purdassy, un pêcheur de Pointe-aux-Piments, que nous avons rencontré ce samedi 27 mars. 

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Sooryadeo se désole : même entre Rs 50 et Rs 100 le demi-kilo, ses poissons trouvent difficilement preneurs, faute de clients. Et pour corser les choses, il n’a pas le droit de se déplacer pour vendre ses poissons en raison du confinement en vigueur. 

« J’ai encore 75 livres de poisson. Qui m’en achètera ? Il n’y a pas de clients », explique Sooryadeo. Il se plaint aussi d’être victime de vols de casiers en cette période difficile. 

Et un sentiment d'amertume et de résignation gagne notre interlocuteur : « Je ne trouve plus deux de mes casiers. Difficile de couvrir tous les frais. Je dois prévoir Rs 500 pour acheter du carburant pour pouvoir prendre la mer. Avec le peu de clients qu’il y a, comment trouver de l’argent pour payer quatre hommes ? ». 

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