Les marchands ambulants vont connaître des jours encore plus difficiles si le gouvernement ne leur accorde pas une aide supplémentaire. C’est en tout cas ce qu’affirme Hyder Ryman, président de la Street Vendors Association, qui regroupe 1 400 marchands ambulants de Port-Louis. Certains s’apprêtent à devoir serrer la ceinture en prévision des moments difficiles à venir.
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Compte tenu de cette la situation difficile dans laquelle se retrouvent les marchands ambulants et ceux des autres secteurs informels, Hyder Ryman lance un appel au Premier ministre, Pravind Jugnauth, afin qu’il soit attentif à leur détresse.
« Avec le confinement qui a été imposé en raison de la crise du virus Covid-19 nous faisons face à d’énormes difficultés » affirme-t-il.
Pour cause, s’ils ne travaillent pas, personne ne va les rémunérer car « nou travay gramatin pou manze tanto », soutient-il. Même si le Self-Employed Scheme a apporté un certain soulagement à certain marchands, la somme de Rs 5 200 n’est pas suffisant explique-t-il.
« Depuis le couvre-feu sanitaire tout le monde est au chômage technique. « Certains tentent de joindre les deux bouts mais ce n’est pas facile », dit-il.
Hyder Ryman espère que le cri de cœur des marchands ambulants sera entendu. Au cas contraire, il envisage de solliciter le soutien des parlementaires qui voudront bien les aider ainsi que les autres employés du secteur informel afin d’alerter l’opinion public sur leur situation économique.
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