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Le transport en commun routier s’embourbe un peu plus

Les autobus ne sont pas loin de rouler à perte.

La flambée du prix du diesel a de lourdes conséquences sur le secteur du transport en commun routier. Les opérateurs demandent donc au gouvernement de leur proposer des plans d’accompagnement. Surtout qu’ils font face parallèlement à une hausse des prix des pneus et des pièces de rechange, couplée à une baisse de leurs revenus depuis la mise en service du métro. 

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Sunil Jeewoonarain, secrétaire de la Mauritius Bus Owners Cooperative Federation, explique que l’augmentation du prix du carburant implique une importante dépense supplémentaire, alors que la subvention de l’État n’absorbe pas les coûts et que de nombreux propriétaires d’autobus éprouvaient déjà des difficultés depuis quelque temps. 

Rajesh Seeburrun, président de la Federation of Bus Owners Cooperative Society, se désole que cette nouvelle hausse mette encore plus en danger tout un pan du secteur. Il souligne néanmoins qu’il s’agit d’un facteur externe qui affecte l’économie mauricienne. « C’est la conséquence de la guerre en Ukraine et de la crise économique provoquée par la Covid-19. Le cours du baril de brut monte en flèche. Que pouvons-nous faire ? Ce n’est pas entre nos mains, ni entre les mains du gouvernement. »

Chiffres à retenir

  • Un autobus consomme en moyenne 2 000 litres de diesel par mois.
  • Le prix du ticket d’autobus a augmenté de Rs 5 à Rs 10 au début du mois de mai. 
 

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