
La Fédération des travailleurs unis déplore la suspension récente de plusieurs employés du refuge L’Oiseau du Paradis, à Cap Malheureux. Face à la presse, ce mercredi 4 juin, Atma Shanto, le porte-parole de la fédération a déclaré ne pas comprendre la décision de la ministre de l’Égalité des genres et du Bien-être de la famille, estimant qu’elle relevait des attributions du conseil d’administration du National Children’s Council, instance qui, selon lui, n’a toujours pas été mise en place.
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Le ministère, pour sa part, réfute cette affirmation. Un de ses représentants a assuré que le conseil du NCC a bel et bien été constitué. Il a également précisé que les sanctions infligées aux « caregivers » ne sont en aucun cas arbitraires. « Ces décisions ont été prises après plusieurs avertissements. Il s’agit d’un processus réfléchi, pas d’une réaction au pied levé », a-t-il précisé.
Rappelons que cette affaire fait suite à l’hospitalisation d’urgence de trois mineurs, âgés de 10 à 13 ans, du shelter L’Oiseau du Paradis à Cap-Malheureux, retrouvés sous l’emprise de « drogues de synthèse ». Une décision immédiate a été prise par le ministère de tutelle : tout le personnel de service a été suspendu. Parallèlement, une enquête interne a été lancée, sous la présidence de la Secrétaire permanente.

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