Jimmy Bachoo : un coiffeur à domicile au service des personnes vulnérables

Depuis 25 ans, Jimmy Bachoo met son talent au service des personnes en situation de handicap, des personnes âgées, des patients et du public. Il travaille dans le secteur de l’éducation et exerce comme coiffeur à domicile à temps partiel. 

Coupe, brushing, coloration... Il propose ses services surtout à ces personnes qui ne peuvent se déplacer. « Les personnes vulnérables ont besoin qu’on s’occupe d’elles. Une coupe contribue à les faire se sentir bien dans leur peau. 

Elles se sentent aimées et valorisées », affirme Jimmy Bachoo, 39 ans, coiffeur à domicile à temps partiel. 

Il se déplace aussi dans les hospices et hôpitaux. Si ce n’est pas une coupe, certains patients souhaitent un rasage avant une chirurgie. Pour certaines occasions spéciales comme la Fête des mères ou Noël, il offre ses services gratuitement aux personnes malades. « J’ai grandi avec les philosophies de Sathya Sai Baba. J’ai ainsi développé un amour pour le social. En étant coiffeur à domicile, j’aide ceux qui en ont besoin. Une fois la tâche accomplie, je suis heureux et satisfait d’avoir aidé les autres. »

Le coiffeur à domicile à temps partiel se rend, d’autre part, chez les parents d’un nouveau-né pour la cérémonie « mundan ». « Dans l’hindouisme, ce rituel consiste à raser les cheveux du bébé. Tout est fait dans le respect des rites », fait-il ressortir. 

Son grand-père, confie Jimmy Bachoo, était coiffeur. « La famille de mon grand-père était originaire de l’Inde et était composée de coiffeurs. Ce métier a été transmis de génération en génération. C’est ainsi que mon grand-père a appris les techniques du métier. Il était coiffeur à domicile et proposait aussi ses services dans un emplacement », raconte-t-il. 

Enfant, ce Quatrebornais passait son temps libre chez son grand-père maternel. Il passait le balai pour ramasser les cheveux. Il l’observait et a développé une passion à son tour pour le métier. Il l’accompagnait aussi chez les clients. « Dans les années 90, mon grand-père a quitté ce monde. Ma mère a voulu préserver cette tradition familiale. Elle m’a encouragé à devenir coiffeur. » 

À 18 ans, Jimmy Bachoo prend de l’emploi dans un salon de coiffure unisexe. Ensuite, il suit un cours de théorie. Il approfondit également ses connaissances en suivant une formation à distance auprès d’une université australienne. Par la suite, il travaille dans un salon à Quartier-Militaire. En 2003, il se met à son compte et ouvre un salon de coiffure à Valetta. 

Désormais, le trentenaire partage son temps libre entre son salon de coiffure et ses clients à domicile. Il souhaite élargir sa palette de services. Une fois de plus, il pense aux malades, notamment ceux qui souffrent du diabète. « Je cherche un professionnel qui pourra proposer des soins des ongles surtout pour ces personnes. » 

Jimmy Bachoo propose ses services via la plateforme Nourezo Artizan. « Cette plateforme assure la liaison entre le public et les artisans dans différents domaines. Il suffit de se connecter ou d’appeler Nourezo Artizan pour réserver les services », explique-t-il.