- Un Sud-Africain épinglé à l’aéroport avec Rs 27,6 M d’héroïne début novembre
Mère de deux enfants, cette ressortissante bolivienne âgée de 30 ans avait été recrutée pour introduire sur le marché mauricien de la toxicomanie une importante quantité de cocaïne. Bien mal lui en a pris. Paracada Saucedo est tombée dans les mailles du filet de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu) et des douaniers en début de semaine, à l’aéroport de Plaisance.
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Selon des recoupements, Paracada Saucedo aurait été recrutée par un réseau international de drogue pour acheminer 2,3 kilos de cocaïne, d’une valeur marchande de Rs 30 millions, dans le pays. Consciente que les autorités mauriciennes surveillent de près l’aéroport, elle avait pris le soin de dissimuler la drogue dans la doublure de ses bagages.
Sauf qu’à Plaisance, son comportement suspect attire l’attention des limiers. Après avoir récupéré ses bagages, Paracada Saucedo s’apprête à quitter le hall d’arrivée en empruntant le Green Channel. Sur place, cette instructrice de zumba fait l’objet d’un contrôle rigoureux de la part des éléments de l’Adsu et les douaniers. Ses bagages sont vérifiés aux rayons X et les enquêteurs sont intrigués par leur poids anormal.
Décision est prise sur le champ d’inspecter minutieusement ses bagages. C’est alors que les agents repèrent, dissimulé dans la doublure de sa valise, un colis suspect. En l’ouvrant, le pot aux roses est découvert : il s’agit de cocaïne, destinée au marché local.
La passeuse de drogue voit l’étau se resserrer autour d’elle. Elle accepte de collaborer avec les limiers de la brigade antidrogue, qui mettent le cap sur un pensionnat de Quatre-Bornes pour un exercice de livraison de drogue « contrôlée ». Cependant, le contact local à qui cette drogue était destinée ne s’est pas présenté pour récupérer sa commande.
Entre-temps, l’Adsu se voit contrainte de mettre fin à cette opération de controlled delivery, après que la douane a publié un communiqué annonçant à la presse cette importante saisie de cocaïne. La passeuse a été placée en détention policière sous une accusation provisoire d’importation de drogue.
L’enquête en cours vise à remonter jusqu’au destinataire local de cette drogue. Une tâche qui n’est guère aisée pour les enquêteurs de la brigade antidrogue, car il nous revient que les échanges de communication avec la passeuse ont été effectués avec des numéros de téléphone provenant de l’étranger.
À l’aéroport de Plaisance, la vigilance de la police, conjointement avec la douane, a été redoublée. Quelques jours plus tôt, soit le 4 novembre dernier, un ancien militaire sud-africain, Alphonso Charles Biddulph, s’est retrouvé coincé par la brigade antidrogue dirigée par le chef inspecteur Goinden.
Ses bagages ont été soumis à un examen aux rayons X. Un exercice qui a permis de déceler la présence d’un étui pour livre. En l’ouvrant, les douaniers découvrent un colis scellé dissimulé bourré d’une importante quantité de granules suspectés d’être de l’héroïne, d’une valeur estimée à Rs 27,6 millions.
Immédiatement, le passager Alphonso Charles Biddulph est placé en état d’arrestation. Un exercice de livraison contrôlée en vue de coffrer le récipiendaire de cette drogue n’a cependant rien donné. L’Adsu suspecte que l’héroïne était destinée à un réseau de Nigériens établis au pays.
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