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Il avait défrayé la chronique en 2017 : Hans Avinash Heeroo obtient la liberté conditionnelle

Il avait publié sur son compte Facebook plusieurs photos de lui, posant avec une impressionnante somme d’argent, des bijoux et véhicules, entre autres.

Connu des services de police, Hans Avinash Heeroo fait de nouveau parler de lui. Il a obtenu la liberté conditionnelle devant la cour intermédiaire pour agression commise sur une femme de 28 ans, le 14 avril 2018, à Beau-Bassin. 

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Hans Avinash Heeroo avait défrayé la chronique en 2017. Cela après avoir publié sur son compte Facebook plusieurs photos de lui, posant avec une impressionnante somme d’argent, des bijoux et véhicules, entre autres. 

Cette fois, il a été poursuivi devant la cour intermédiaire sous cinq accusations : menaces, agression, séquestration, vol et recel. Hans Avinash Heeroo avait plaidé non coupable et avait assuré sa propre défense.

Il lui était reproché d’avoir séquestré une femme de 28 ans et de l’avoir agressée. Il était aussi accusé d’avoir proféré des menaces à l’encontre de la femme. « Si to pa le konpran, tou to ledwa pou sote-la. To piti, letan li pe zwe boul lor sime, mo pou pase lor moto, mo pou tap ar li ek mo pou zet li ou mo pou pase dan loto ek mo pou pran li enn sel ale », lui aurait-il lancé.

Par ailleurs, Hans Avinash Heeroo était aussi accusé d’avoir fait main basse sur le portable de la plaignante et d’avoir été en possession de cet article.

Témoignage

Lors de son procès, un sexagénaire a témoigné, il a déclaré en cour qu’il avait entendu du bruits provenant du domicile des Heeroo. Cependant, il a souligné n’avoir rien vu. Toutefois, lors de son contre-interrogatoire, il a indiqué que la plaignante s’était rendue au domicile de l’accusé, le 14 avril 2018, à Beau-Bassin.

Une policière a, elle, relaté que le 14 avril 2018, elle s’était rendue au domicile de l’accusé. En arrivant sur le lieu, le portail était fermée. Cependant, dit-elle, le prévenu a ouvert la porte pour lui parler. 

La policière a déclaré avoir vu la plaignante dans la maison et qu’elle lui a dit qu’elle se portait bien. Cependant, selon la constable, elle s’est dirigée vers une fenêtre et a vu l’accusé gifler la plaignante.  La policière dira qu’elle a alors fait appel aux pompiers pour ouvrir le portail blindé. En pénétrant dans la maison, la plaignante a montré à la policière un couteau qui a été produite comme pièce à conviction.

Quant à Hans Avinash Heeroo, il a déclaré que ce couteau ne lui appartenait pas. D’autre part, la policière a évoqué que la plaignante n’a pas obtenu de Form 58 dans cette affaire. 

Analysant les faits devant elle, la magistrate Nalini Senevrayar-Cunden souligne qu’une gifle est une agression. Elle soutient aussi qu’elle s’est appuyée sur le témoignage de la policière qui a vu l’accusé gifler la plaignante à travers une fenêtre. Ainsi, elle a reconnu Hans Avinash Heeroo coupable d’agression.

Concernant les autres accusations de séquestration, de vol, de recel et de menaces verbales, elle soutient que la plaignante n’a pu être retracée, ayant changé d’adresse et que la femme n’a ainsi pu être convoquée pour le procès. 

Ainsi, selon la magistrate, la plaignante n’a pu témoigner et que son témoignage était important pour établir les quatre autres accusations. Ainsi, Hans Avinash Heeroo a été disculpé des autres charges pour faute de preuves. 

Avant l’énoncé de la sentence, Hans Avinash Heeroo a présenté des excuses. La magistrate dit avoir considéré le casier judiciaire de l’accusé avant lui accordé la liberté conditionnelle. Cet homme de 34 ans aura à fournir une caution de Rs 10 000 et à bien se tenir pour une période de deux ans. À défaut, il aura à purger six mois de prison.

 

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