Hit-and-run mortel à Camp-Levieux - Bérenger critique la police dans le dossier de Muzzamil Hossenboccus

Le Premier ministre adjoint, Paul Bérenger, a réagi ce lundi après-midi à l’accident survenu à Camp-Levieux, qui a coûté la vie à Muzzamil Hossenboccus, 30 ans. Il a exprimé son soutien à la famille du défunt et a dénoncé les circonstances entourant la mise en liberté initiale du conducteur impliqué. C’était à l’issue de réunion du comité central du Mouvement Militant Mauricien (MMM). 

« Mo bizin dir enn mersi spesial à la famille Muzzamil Hossenboccus. Sa zen-la finn perdi lavi par enn dimoun ki pa ti ena permis, ki ti sou linfliyans ladrog ek lalkol. Ek aswar mem, zot inn larg li lor parol ek donn li kousyon. Pa par la fot DPP, me par fane la polis », a affirmé Paul Bérenger.

Le leader mauve a ajouté : « Samedi, la famille ti bien ankoler kont la polis ek rezon. Mo tir sapo la fami. Zot finn kan meme gayn courage pu dire mwa reste. Ek mo finn dir sa Navin Ramgoolam. Sa ka-la ine afekte mwa boukou. »

Dans un communiqué émis samedi dernier, le DPP explique qu’il avait reçu, le 9 novembre, une demande de la police évoquant un accident mortel et un risque pour la sécurité du conducteur. Faute d’informations supplémentaires, il avait conseillé d’accorder la remise en liberté sous caution. Ce n’est que le 14 novembre que la police a révélé pour la première fois des éléments essentiels : le conducteur n’avait pas de permis, avait été testé positif aux drogues, n’avait pas aidé la victime et transportait de l’alcool. Le DPP souligne que ces faits auraient dû être communiqués plus tôt. Une nouvelle Provisional Information, avec des accusations plus graves, a été déposée.