Gestion liée à la COVID-19 : grogne à la Special Mobile Force 

Des soldats de la Special Mobile Force exigent une meilleure gestion de cette unité paramilitaire. En cette période de contaminations massives à la COVID-19 où plusieurs d’entre eux sont contraints de s’auto-isoler, ils déplorent le fait que leur charge de travail ne soit pas revue en conséquence. 

À titre d’exemple, certains doivent toujours agir comme gardiens sur des parcours de santé – à l’instar du Trou-aux-Cerfs –, au domicile de personnalités de l’État même si leur conjoint n’est plus de ce monde ou encore à la Regimental Medical Unit (RMU) des casernes de Vacoas. Dans le dernier cas, des sentinelles sont postées sur place depuis 13 ans bien que ce dispensaire ne soit d’aucune utilité. 

Cette décision s’explique par le fait qu’un soldat a voulu la faire exploser avec une bonbonne de gaz ménager. Un « private » est entré dans une colère bleue après avoir appris qu’il avait été muté avec effet immédiat de la RMU à la Platoon Company où il fallait s’exercer à la dure et agir la nuit comme sentinelle sur des sites de l’État, tels que l’Hôtel du gouvernement. 

Un samedi, il s’est emparé d’une bonbonne de gaz, a coupé le raccord, s’est assis dessus et a menacé de gratter une allumette si son sergent – qu’il avait menacé de mitrailler aussitôt qu’il aurait une arme en main – n’accourait pas immédiatement. Ses camarades du Groupement d’intervention de la police mauricienne avaient pu le maîtriser ce jour-là.