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Fonction publique : l’assurance médicale suscite des inquiétudes

Selon le syndicaliste Rashid Imrith, les fonctionnaires sont dans le flou concernant l’avancée du dossier de l’assurance médicale.

On en parle depuis des années. Mais où en est-on concernant l’assurance médicale destinée aux fonctionnaires ? La question taraude les employés de l’état, ainsi que la Federation of Public Sector and Other Unions. Ils disent être dans le flou.

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La mise en œuvre d’un plan d’assurance médicale pour les fonctionnaires avait été mentionnée dans le discours budgétaire 2017-18. En septembre 2017, le ministre de la Fonction publique d’alors avait même annoncé un exercice d’appel d’offres. Depuis, silence radio.

« Au niveau de la Federation of Public Sector and other Unions (FPSOU), nous sommes très concernés par l’introduction d’un medical scheme pour les employés du secteur public. C’est un débat qui a démarré bien avant 2008 », explique Rashid Imrith.  

Dans le rapport du Pay Research Bureau (PRB) de 2008, poursuit-il, mention est faite de la nécessité d’un plan médical pour les fonctionnaires : « Entre 2008 et 2013, on a planché sur le sujet dessus. En 2016, il y a eu un comité présidé par le ministère de la Fonction publique (avec le ministère des Finances). Plusieurs propositions ont été soumises. Parmi, un plan médical optionnel pour les fonctionnaires. Ce comité a laissé entendre qu’il y aurait un Catastrophe Plan et un Basic Plan. Le ministère a expliqué que l’État contribuerait à hauteur de 50 % au Basic Plan et a soumis le dossier au PRB. Dans son rapport publié en avril 2016, le PRB a fait une recommandation selon laquelle le plan médical devrait prendre effet en janvier 2017. »

Le syndicat exclu du comité

D’autre part, le président de la FPSOU déplore que le comité qui travaille sur ce dossier exclut les syndicats. « Lorsqu’Alain Wong était ministre de la Fonction publique, nous avons eu une réunion avec lui. Il nous avait dit que le ministère travaillait sur le plan et qu’il n’était pas obligé de nous fournir des détails », dit-il.

Le syndicaliste recherche des réponses aux questions qui taraudent les fonctionnaires. Il se demande, notamment ce qui se passe si une personne ayant contribué au Basic Plan se fait soigner dans une clinique privée et que les frais dépasse le plafond ? Et quid du Catastrophe Plan ?  « Maintenant, le gouvernement annonce qu’il ne contribuera rien au Catastrophe Plan. Les employés seront-ils poussés à y contribuer à hauteur de 100 % ? » se demande le syndicaliste. Autre question soulevée par ce dernier : « Qu’est-ce qui se passera quand l’employé prendra sa retraite ? Devra-t-il retourner à l’hôpital ou contribuer de nouveau à 100 %, même au Basic Plan ? »

Une réunion était prévue entre le ministre de la Fonction publique, Eddy Boissezon, et Rashid Imrith pour aborder le sujet. Elle a toutefois, été reportée parce que le ministre s’est fracturé la cheville. Joint au téléphone, Eddy Boissezon a confirmé que « la rencontre tient toujours ».

 

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