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Fête des Mères : quand l’amour maternel façonne le présent

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Elles ne demandent rien, mais donnent tout. Les mères ne sont pas toujours sur le devant de la scène, pourtant ce sont elles qui tiennent debout des mondes entiers. Dans le tourbillon du quotidien, elles écoutent, réconfortent, encadrent, parfois sans que personne ne le remarque, mais pour leurs enfants, elles sont tout simplement indispensables.

Ce supplément spécial rend hommage aux mamans à travers des portraits sincères et ancrés dans la réalité. Il y a Béatrice, qui partage chaque matin avec sa fille, comme un rituel de vie. De son côté, Nuzha est la complice joyeuse d’une petite Khaira pleine d’imagination. Quant à Jenssy, ses deux adolescents sont devenus son soutien, à l’image des valeurs qu’elle leur a transmises.

Au fil des récits, on découvre des mères attentives, parfois imparfaites, mais toujours présentes, et des enfants qui, à leur façon, leur disent merci. Parce qu’au fond, il n’existe pas de plus belle histoire que celle qui unit une mère à ses enfants.


Béatrice et Elo’Anne : Une relation ancrée dans la confiance

Béatrice et Elo’Anne partagent une complicité tissée dans la tendresse et le respect mutuel.
Béatrice et Elo’Anne partagent une complicité tissée dans la tendresse et le respect mutuel.

Responsable de communication chez Metro Express Ltd, Béatrice Bauda est maman d’une fille de 10 ans, Elo’Anne. Malgré un emploi du temps chargé, elle accorde une grande importance à leur relation, qu’elle décrit comme forte et complice. Chaque matin, elle l’accompagne à l’école, un trajet court, mais ponctué d’échanges spontanés. « Elle me sert souvent de copilote et me dit quand je peux avancer, quand le feu passe au vert », relate Béatrice.

Le lien va au-delà de la logistique. Elo’Anne parle avec naturel du soutien qu’elle reçoit de sa mère. « Dès que j’ai un souci, c’est elle que j’appelle en premier. Elle est toujours là », confie-t-elle. À la maison, les tâches sont partagées et sa mère l’implique dans l’achat des courses en lui octroyant un petit budget. « C’est une manière de lui apprendre à faire des choix et à comprendre la notion de priorité », explique Béatrice.

Le dimanche, elles passent du temps ensemble. Après la messe matinale, place à une promenade au parc ou à la plage. Des moments simples, mais essentiels pour entretenir un lien nourri d’écoute et de présence. Béatrice le reconnaît : « Même à 10 ans, elle sent quand je ne vais pas bien. Elle trouve les bons mots », dit-elle.  Un lien discret, mais fort, tissé au fil des jours.


Nuzha et Khaira : Une complicité spontanée

Khaira, 6 ans, et sa maman Nuzha forment un duo complice.
Khaira, 6 ans, et sa maman Nuzha forment un duo complice.

Khaira a six ans et déjà une façon bien à elle de décrire sa maman : « C’est comme ma copine. On rigole tout le temps », dit-elle. Sa mère, Nuzha Dawood ne peut s’empêcher de rire en entendant cette phrase. Toutefois, elle reconnaît que leur relation est fondée sur cette proximité naturelle. À la maison, Khaira aide à sa manière aux tâches ménagères : « Quand maman passe l’aspirateur, je prends un vieux balai. Je fais comme elle », dit la petite fille. Des instants qui se terminent souvent en éclats de rire.

Chez les Dawood, on ne dramatise pas. Une anecdote en dit long : un jour, Khaira a décidé de « décorer » le chat avec des feutres. Plutôt que de se fâcher, Nuzha a préféré en rire. « Elle a dit qu’il avait un look artistique », raconte-t-elle. Néanmoins, cette approche bienveillante ne signifie pas l’absence de règles, mais une autre manière d’éduquer. « J’essaie de transformer les erreurs en occasions de parler, d’expliquer. Ce n’est pas toujours facile, mais on apprend ensemble », nous dit Nuzha.

Pour Khaira, ce lien est simple, sans mots compliqués. Sa maman est celle avec qui elle joue, partage ses histoires, mais aussi celle vers qui elle se tourne en premier. Ce n’est pas un modèle idéal, mais une relation vraie, ancrée dans leur quotidien et c’est justement ce qui la rend précieuse.


Jenssy, Jenvin et Kessy : Un lien fusionnel tissé dans la tendresse

Jenvin, 18 ans, ne cache pas son admiration pour celle qu’il appelle « son monde ».
Jenvin, 18 ans, ne cache pas son admiration pour celle qu’il appelle « son monde ».

Jenssy Sabapathee évolue dans le secteur du judiciaire. Maman de deux adolescents, Jenvin, 18 ans, et Kessy, 17 ans, elle parle de ses enfants avec un attachement évident. Elle le fait aussi avec le regard d’une femme qui a su construire une relation solide, fondée sur l’écoute, la proximité et l’exemple.

Chez les Sabapathee, la complicité est naturelle. Les soirées pyjamas à la maison, les confidences partagées et les moments de calme font partie du quotidien. « Je suis comme une amie pour eux, mais je sais aussi poser des limites quand c’est nécessaire », dit Jenssy. Pour elle, l’amour maternel ne se résume pas à une présence, mais à une implication active dans la vie de ses enfants.

Son fils, Jenvin, le dit sans détour : « Ma mère, c’est mon monde. Mon idole. Ma meilleure amie. Elle est mon soutien, ma raison d’avancer ». Une relation fusionnelle, nourrie depuis l’enfance par des gestes simples : des câlins, des rires, des discussions sans filtres. Lorsqu’elle s’absente, il attend impatiemment son retour.

L’an dernier, Jenssy est tombée malade. Un moment difficile, mais révélateur : « Ils se sont occupés de moi sans hésiter, malgré leur jeune âge. Leur soutien m’a portée », confie la mère de famille.

Aujourd’hui, elle les regarde avec fierté, non seulement parce qu’ils suivent leurs études avec sérieux, mais surtout parce qu’ils ont intégré, dès l’adolescence, les valeurs transmises à la maison : l’attention à l’autre, la solidarité, le respect. « Mes enfants, c’est toute ma vie. Ils sont aussi les piliers de ma force », conclut-elle.


Diana How : Le cœur d’une famille unie par la tradition et la patience

Diana How, mère de trois enfants, veille à entretenir l’harmonie familiale malgré ses engagements professionnels.
Diana How, mère de trois enfants, veille à entretenir l’harmonie familiale malgré ses engagements professionnels.

Dans la famille How, les liens familiaux sont une priorité, presque une vocation. Diana How, secrétaire générale de la Hakka Friendship Association, jongle avec un emploi du temps chargé, entre engagements communautaires et responsabilités maternelles. Cependant, pour elle, rien n’est plus important que ses enfants : Christophe, 29 ans, aujourd’hui marié ; Dean, étudiant ; et la benjamine, Candice, 12 ans.

Chez les How, le foyer est un ancrage. Christophe, bien qu’ayant fondé son propre foyer, vit toujours sous le toit familial. Une situation qui n’est pas source de tensions, bien au contraire : « Il est chez lui ici. Je lui donne des conseils pour la suite, comme toute mère le ferait », nous confie Diana.

Dans cette maison, chaque moment ensemble est valorisé. Le dîner familial, par exemple, est un rituel immuable. « C’est un moment sacré », insiste-t-elle. Les matins, malgré le rythme effréné, ils prennent le soin de se parler, de se retrouver, ne serait-ce qu’un instant.  « La communication est essentielle dans une famille. C’est ce qui nous permet de rester soudés », dit-elle.

Si Diana est au centre de cette organisation, elle n’est pas seule. Sa propre mère, la grand-mère des enfants, joue également un rôle actif au quotidien, une présence rassurante et bienveillante. Patiente, disponible et attentive, Diana incarne cette génération de mères pour qui éducation rime avec écoute. Elle croit en la transmission des valeurs, en l’importance de chaque geste, aussi petit soit-il. Elle confie : « Mes enfants, c’est ma fierté, mon énergie. Je fais de mon mieux pour être présente malgré mes engagements. La patience, c’est la clé ».

Chez les How, plus qu’un foyer, c’est une continuité familiale qui s’exprime, portée par des femmes fortes et des liens durables.

 

 

 

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