Sarah Vallery soutient qu’elle n’a que deux appareils électroménagers et n’est pas chez elle la plupart du temps. Elle ne comprend pas le montant de la facture que lui réclame le CEB.
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Sarah Vallery, une jeune mère de famille de 21 ans résidant dans la région de Trou-d’Eau-Douce, se retrouve au cœur d’une situation épineuse avec le Central Electricity Board (CEB). Elle a été sommée de payer une somme de Rs 11 982 à la suite d’un souci informatique provenant du CEB. Au niveau du CEB, on avance qu’un mécanisme de flexibilité sera mis en place afin de permettre à l’abonnée de payer le montant graduellement (voir encadré).
La mère de famille est locataire depuis juin 2023. En juillet 2023, explique-t-elle, le propriétaire de la maison avait entamé les démarches pour l’installation du compteur du CEB. La première facture qu’elle a reçue (au nom de l’ex-locataire) s’élevait à Rs 622 en septembre. La deuxième facture, reçue en décembre de la même année, toujours sous cette identité, était de Rs 208.
Sarah Vallery affirme n’avoir reçu aucun document, à son nom, relatif à sa facture d’électricité jusqu’en début de semaine, soit mardi. « Il y a quelques jours, j’ai reçu une lettre du CEB m’informant que je devais impérativement régler un montant de Rs 11 892 et que la date limite de paiement était fixée au 29 mai », précise-t-elle.
Sarah Vallery s’est immédiatement rendue au bureau du CEB de Bramsthan pour obtenir des éclaircissements. « On m’a expliqué que ma première facture remontait au mois de septembre 2023. Pourtant, je n’ai rien reçu. Sur place, j’ai demandé à l’officier de faire un relevé de mes factures d’électricité de septembre 2023 à avril 2024. On m’a informé que le montant mensuel de mes factures s’élevait supposément à Rs 1 887. Bill la ti res parey. Chose qui alimente des soupçons », souligne-t-elle.
Sarah Vallery a ensuite contacté le bureau du CEB de Goodlands pour demander un délai de paiement pour le montant de Rs 11 982. « Ils ont refusé ma demande. Les officiers m’ont également informée qu’ils avaient remplacé mon compteur, sans fournir de précisions supplémentaires. De plus, ils ont affirmé que le montant indiqué sur ma facture était ‘approximatif’. Chose que je ne comprends toujours pas. J’ai immédiatement demandé des éclaircissements, mais les officiers ont été avares de détails et ne m’ont donné aucune explication », déplore-t-elle.
Celle-ci persiste. « Comment se fait-il que la facture mensuelle de ma voisine s’élève à environ Rs 214, alors que la mienne est de Rs 1 887 ? Pourtant, nous avons fait la demande d’installation de compteur en même temps. »
Sarah Vallery réclame des explications à la direction du CEB. « Je quitte ma maison à 8 h 30 et je rentre à 20 heures. Je possède seulement deux appareils électroménagers : un réfrigérateur et une machine à laver. Rien de plus », précise-t-elle.
Elle pense que son compter serait défaillant. « Mais ce qui est le plus grave dans toute cette histoire, c’est que je n’ai pas les moyens de régler cette facture. »
Le CEB : « Un souci informatique au niveau du nom »
Au niveau du CEB, on avance qu’il « y a eu un problème informatique concernant le nom de l’abonnée ». Dans la pratique, on fait comprendre que les factures étaient comptabilisées au nom de l’ex-locataire. « La facture du CEB est restée au nom de l’ex-locataire. Mais nous tenons à rassurer qu’il n’y a aucune fraude de notre part. La somme de Rs 11 982 réclamée par le CEB correspond à la consommation de l’abonnée », précise-t-on.
On ajoute que l’on fera le nécessaire pour que l’abonnée « n’ait pas à honorer le montant de Rs 11 982 en une seule fois ».
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