Cinq livres publiés. Un sixième en élaboration. Eric Ng, économiste de renom, jongle avec les chiffres, mais aussi avec les lettres. Il présentait, le 7 décembre dernier, ses ouvrages à la librairie mauricienne, Petrusmok, au Hennessy Park Hotel à Ébène. Rencontre avec un passionné.
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L’écriture est une histoire d’amour pour l’économiste Eric Ng. La plume qui permet en effet d’allier ses passions pour l’écriture, l’écologie et surtout l’économie. En ce mois de décembre, l’auteur a livré sur ce qui l’anime lors d’une soirée littéraire au Petrusmok.
Ce mordu de la lecture et de l’écriture s’est toujours inspiré de l’environnement et des énergies renouvelables. En 2013, il avait lancé le livre « Robinson sur l’île durable », il y parlait de l’environnement et de l’économie, ses deux passions. Et au total, Eric Ng a publié cinq ouvrages et travaille sur son prochain livre qui devrait paraître durant le premier trimestre de 2017 et aura pour titre : Economic Sense.
Souvent sollicité par la presse, l’économiste parle pourtant très peu de ses passions alors qu’il publie régulièrement ses opinions sur l’économie du pays. De plus, il n’est pas sur Facebook, ni sur LinkedIn. En effet, il est de ceux qui veulent à tout prix préserver leurs vies privées et il ne souhaite pas s’afficher sur les réseaux sociaux.
«Ce sont les petites actions qui comptent. Je ne crois pas aux grands changements drastiques. Le gouvernement a un rôle à jouer, mais le citoyen est lui aussi concerné et impliqué.»
Écologiste dans l’âme
Les Mauriciens ont pu, cependant, mieux connaître sa passion pour l’écologie en juin dernier quand il a été parmi les premiers petits producteurs d’électricité. En effet, le directeur du cabinet PluriConseil, ne consomme que l’électricité qu’il produit chez lui, à Pointe-aux-Sables. On retrouve donc un autre aspect de cet homme discret : il est un écologiste dans l’âme et chacune de ses actions écologiques visent à protéger l’environnement.
Ce geste envers l’environnement l’a toujours intéressé et c’est grâce à un programme du Central Electricity Board (CEB), le Small Scale Distributed Generation Scheme (SSDG). Sa maison est dotée de dix panneaux photovoltaïques et a commencé à produire environ 340 unités par mois. Ce n’est pas la seule action concrète entamée par ce dernier.
Ses premières unités
« On vit sur une île ensoleillée tout au long de l’année. Il suffisait juste d’un encouragement pour s’y lancer et avec le Net Metering SSDG, l’occasion était à saisir », raconte Eric Ng, qui a été le premier petit producteur à faire son application pour bénéficier de ce projet. C’était en septembre 2015. Huit mois plus tard, il commence à produire ses premières unités d’électricité.
Avec deux personnes dans une maison, il risque de produire plus que ce qu’il en consommera, et le surplus sera stocké et peut être utilisé durant les vingt prochaines années. Ce dernier encourage les familles nombreuses à se lancer dans cette aventure qui comporte plusieurs avantages. Travaillant à domicile, ce petit producteur a tout à gagner.
De plus, Eric Ng fait aussi de la récupération d’eau de pluie. En effet, cinq ans de cela, il a fait des installations nécessaires pour qu’il n’ait plus besoin d’utiliser l’eau du robinet pour le jardinage et le nettoyage de sa cour. « Ce sont les petites actions qui comptent. Je ne crois pas aux grands changements drastiques. Le gouvernement a un rôle à jouer, mais le citoyen est lui aussi concerné et impliqué. Il suffit de changer certaines habitudes pour mieux préserver l’environnement », estime ce dernier.
Amoureux de la nature
C’est un mode de vie plus sain et responsable qu’il prône. « Dans tout ce que nous faisons, nous pouvons réduire notre empreinte carbone. Par exemple, même en conduisant sa voiture, on peut faire de sorte à être plus responsable et bruler moins d’essence en sachant conduire sans trop freiner », indique-t-il. Idem pour les poubelles. « Il suffit de les trier, de mettre les bouteilles en plastique séparément », dit-il.
Ce passionné de chiffres est aussi un amoureux de la nature. Il se fait un devoir de faire son jogging à la montagne des Signaux chaque samedi après-midi. « On respire l’air frais et c’est un excellent parcours de santé. Auparavant, quand j’habitais la capitale, je le faisais tous les jours », raconte-t-il.
Et le dimanche, direction Baie-du-Tombeau où il va faire de la natation à la plage de Le Goulet. Là aussi, Eric Ng a une nette préférence pour la plage que la piscine. D’ailleurs, depuis trois ans, il est le président du Tombeau Bay Swimming Club dont le but est d’apprendre aux mauriciens à nager.
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