Les mendiants qui s’attroupent sur l’autoroute, notamment aux heures de pointe, mettent en danger leur vie et celle des automobilistes. Sans compter que cette pratique est illégale, déclare l’inspecteur Shiva Coothen.
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Il suffit d’un rien pour qu’un accident se produise. La présence de mendiants sur l’autoroute, du Quai D à la Place d’Armes, met non seulement leur vie en danger mais aussi celle des usagers de la route. L’inspecteur Shiva Coothen dit prendre note de la situation, qu’il qualifie non seulement d’illégale mais dangereuse.
C’est Sarah T., une habitante de Port-Louis, qui a attiré l’attention d’Explik ou Ka sur ce phénomème. « Tout récemment lorsque je sortais du Nord, des mendiants se sont mis carrément devant le véhicule », raconte-t-elle. Elle dit être certaine que de nombreux automobilistes ont fait la même experience.
« De plus, je voyage souvent à moto dans les rues de la capitale et en tant que motocycliste, je me sens en danger, car il suffit d’un rien pour provoquer une chute. » Ce problème, avance-t-elle, se produit principalement aux heures de pointe.
La Portlouisienne se dit consciente que « bien que des policiers soient présents, ils ne peuvent quitter leur travail pour ramener l’ordre ». Elle demande, de ce fait, qu’il y ait une autre équipe de policiers sur place « qui veillent à ce qu’il n’y ait pas d’attroupements aux abords de l’autoroute ».
Patrouilles régulières
L’inspecteur Shiva Coothen, du Police Press Office, est intervenu sur ce cas. « La police effectue des patrouilles régulières. Cependant, comme Sarah l’a dit, ce n’est pas facile de quitter les points névralgiques, aux heures de pointe, pour essayer de ramener l’ordre sur l’autoroute. »
Il concède néanmoins que « ces mendiants mettent les automobilistes et eux-mêmes en danger et cela peut même causer des accidents qui peuvent s’avérer mortels ». L’inspecteur Shiva Coothen dit avoir pris note de la situation et des endroits mentionnés où ce problème est plus important, sur l’autoroute et aux abords des banques.
« La Crime Prevention Unit travaille en étroite collaboration avec les institutions financières. Ils ont déjà des caméras de surveillance et nous leur demandons de faire en sorte de ne pas laisser les mendiants rester aux abords des guichets automatiques.» D’autant que, précise l’inspecteur Coothen, « des voleurs se déguisernt en mendiants et s’attaquent aux plus vulnérables ». La police, poursuit-il, lance aussi un appel à ceux qui demandent l’aumône de mettre fin à cette pratique. « C’est illégal. »
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