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Enquête de l’Icac sur le Splash N Fun Leisure Park : des membres de l’ancien conseil d’administration siègent toujours

L’une des nouvelles attractions installées après la rénovation.

Dans sa première Private Notice Question de l’année, le leader de l’opposition a révélé l’existence d’un rapport rédigé après un audit interne mené au sein du Splash N Fun Leisure Park. L’Icac mène une enquête sur la rénovation faite dans le parc. Certains se demandent si les anciens membres du Board qui siègent toujours s’en iront.

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Les projecteurs sont braqués sur le Splash N Fun Leisure Park depuis la Private Notice Question (PNQ) de Xavier-Luc Duval qui a réclamé une commission d’enquête sur les dépenses encourues lors de la rénovation. Il se trouve que des membres de l’ancien conseil d’administration siègent toujours. Nul ne sait quand ils s’en iront. Certains ont même voyagé avec l’argent de la SIT Leisure Ltd, filiale du Sugar Investment Trust, pour faire des achats à l’étranger.

C’est en 2018 que la rénovation de Splash N Fun Leisure Park (ex-Belle Mare Waterpark) a démarré. En 2019, il a été ouvert au public. En 2020, en raison de la pandémie de COVID-19, il a dû fermer ses portes. Le nouveau management a alors décidé de mener un audit interne, car malgré l’injection de plusieurs millions, le parc ne fonctionnait pas à plein régime.

« Nous nous sommes demandé pourquoi l’ancien conseil d’administration a procédé à une rénovation, alors que le parc n’a jamais fonctionné comme le souhaitaient plusieurs gouvernements. D’où l’idée de venir avec un audit interne », fait comprendre un membre du nouveau conseil d’administration.

Il estime qu’il y a eu maldonne quand l’ancienne direction était en poste. « Après l’enquête de l’Independent Commission against Corruption (Icac), tous ceux qui ont fauté devront répondre. Certains membres de l’ancien conseil d’administration sont toujours présents dans le nouveau Board », affirme notre source.

Dans les milieux concernés, on soutient que certains au sein de l’ancien conseil d’administration se sont rendus en Chine pour acheter des produits et ils siègent toujours au sein du nouveau conseil d’administration. « On se demande quand ces personnes s’en iront vu que l’Icac vient d’ouvrir une enquête », dit-on.C’es

t le leader de l’opposition qui, dans sa première PNQ de l’année le mardi 29 mars, a révélé l’existence d’un rapport rédigé après un audit interne au sein du Splash N Fun Leisure Park. Dhiraj Chintaram, l’Internal Auditor, explique que dans l’ensemble, les travaux menés dans le parc n’ont pas été réalisés de manière ordonnée et systématique. « La chronologie des projets n’a probablement pas été prédéterminée. Ce manque de planification a conduit à la réalisation de travaux supplémentaires. Nous avons aussi constaté l’existence d’un contrôle interne inadéquat, en termes de procédures d’achat appropriées, de documentation et d’approbation aux niveaux appropriés », explique-t-il.

Il ajoute que l’argent avait très fréquemment été utilisé pour l’achat de denrées alimentaires, ce qui n’est pas une bonne pratique, selon lui, en raison du risque inhérent de malversation. « Il y a eu un cas de non-conformité aux lois et aux règlements pertinents à la suite duquel l’entreprise a dû payer une pénalité », précise-t-il.

Selon lui, une planification financière adéquate, la hiérarchisation des projets, un suivi adéquat des projets et la prise en compte de la nécessité de mener à bien les travaux de la manière la plus efficace et la plus rentable possible auraient permis d’éviter la mise en attente du projet Boomerango. Le compte financier audité de l’organisme démontre un profit de Rs 1 592 066 au 30 juin 2021.

 

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