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Communication en ligne : les entreprises ne doivent plus dépendre uniquement de Facebook

La dépendance des particuliers et des entreprises sur les réseaux sociaux a été mise en lumière par les pannes.  Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger ont enregistré une panne, le 4 octobre 2021. Ce qui pousse à se demander si certaines personnes et entreprises sont trop dépendantes des réseaux sociaux. Quels sont les avantages et inconvénients de ces plateformes ? Ce sont les questions que Terence O’Neill a posées à ses invités le jeudi 7 octobre, dans l’émission Au cœur de l’info. Il recevait en plateau Ibrahim Koodoruth, sociologue, l’inspecteur Robin Bundhoo de la Cybercrime Unit de la police et Dick Ng Sui Wa président de l’Information and Communication Technologies Authority (Icta). Mohamed Mouratsing, Chief Executive Officer (CEO) de Kantas océan Indien, est intervenu en visioconférence. 

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Ibrahim Koodoruth estime que les réseaux sociaux sont devenus incontournables pour les particuliers et les entreprises. Selon le sociologue, les entreprises doivent diversifier leurs réseaux de communications, afin de ne pas être dépendantes de Facebook.  « Il y a d’autres plateformes de communication. Il est dangereux d’utiliser une seule plateforme, car si elle disparait, les entreprises perdent leurs clients. »

Mohamed Mouratsing, Chief Executive Officer de Kantas océan Indien, partage le même avis. Il conseille aux entreprises d’être présentes sur d’autres réseaux et de continuer le marketing direct. « On ne peut pas, par exemple, développer un modèle uniquement sur WhatsApp, car la plateforme peut changer de politique. Il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier, il faut une stratégie diversifiée », dit-il.

« Les réseaux sociaux sont comme les voitures. Il faut un code de la route strict pour circuler en sécurité. La majorité de la population estime qu’il faut réguler des réseaux sociaux. Il faut que Facebook élimine les publications incendiaires rapidement. […] Facebook nous ignore », dit Dick Ng Sui Wa.

L’inspecteur Robin Bundhoo précise que 259 cas de cybercrimes ont été rapportés en 2019, 254 en 2020 et 179 du 1er janvier au 30 septembre 2021. « 40 % des procès aboutissent à une condamnation. On parvient à identifier les auteurs de faux comptes », explique le policier.  Il estime que le nombre d’abus sexuels en ligne est certainement plus élevé que les cas connus. « Il vaut mieux garder ses bons moments en mémoire que sur une carte mémoire pour éviter les chantages », indique-t-il.

 

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