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Dr Oaris : «Mauvaise interprétation du public quant aux tarifs pratiqués par des cliniques»

Les médecins du privé exercent une profession libérale. Il est donc impossible d’imposer des règlements. C’est l’avis du Dr Dawood Oaris, président de l’association des cliniques privées. Une enquête dans la dernière édition du Défi Plus évoquait «  l’exaspération des patients » quant aux abus des cliniques.  «Les médecins comme les avocats et les architectes exercent une profession libérale. Chacun à son niveau d’expérience et de compétence qui lui sont propres. C’est pour cela que leurs honoraires sont différents. Il est donc difficile de réglementer leur tarif », explique le Dr Dawood Oaris. Pour lui il y a une mauvaise interprétation du public par rapport aux tarifs des médecins du privé et des cliniques.

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« Les honoraires des médecins sont déjà fixés par les compagnies d’assurances santé », indique-t-il. Tous les traitements et interventions ont un barème déjà fixé. Et ce sont les patients qui choisissent leur médecin traitant et l’établissement de santé où ils veulent se faire soigner. Ainsi, si un patient considère qu’un médecin ou clinique pratique un prix exorbitant, il lui suffit de changer de médecin ou de clinique, fait-il observer.

Il assure qu’il existe plusieurs cliniques qui offrent presque les mêmes traitements, mais à des tarifs différents. Ce qui dépend de leurs infrastructures et des facilités qu’elles proposent. De ce fait, le public peut choisir l’établissement qui est plus à la portée de sa bourse. Il explique que les cliniques sont régies par la Private Health Institutions Act et doivent ainsi se conformer aux règlements du ministère de la Santé. 

Il a fait le parallèle avec l’achat d’une voiture. Chacun le fait selon son choix et les moyens dont il dispose. « Le patient a le droit de demander combien va coûter son traitement et quels sont les honoraires des médecins », souligne-t-il. Il est d’avis qu’un manque de communication entre les médecins et les patients engendre une certaine confusion. Pour lui, ce ne sont pas les institutions qui sont à blâmer. « Quand un patient cherche un service, c’est lui qui décide vers qui il va se tourner. Ce n’est pas la clinique ou le médecin qui a appelé le patient. »

Il en est de même pour les cas d’allégations de négligence médicale. Pour lui, la clinique ne peut en aucune manière être tenue responsable. Car ce sont les médecins qui donnent les soins. De même les examens médicaux ne sont pas demandés par les cliniques. Ils sont effectués à la demande du médecin traitant. Il évoque également que certains examens sont nécessaires, afin de faire un bon diagnostic.

 

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