Quatorze. C’est le nombre de travailleurs étrangers qui ont été rapportés disparus à la police dans la journée du mercredi 9 septembre.
Publicité
En parallèle, le ministère du Travail ouvre, lui, une enquête. Raison avancée : il ne s’agit pas d’une vraie disparition.
Lorsque leur ‘work permit’ arrive à terme, ces travailleurs étrangers en profitent pour disparaître et travailler au noir. Reste que ces fausses disparitions sont considérées comme des délits, avance l’inspecteur Shiva Coothen, responsable de la cellule de communication de la police sur les ondes de Radio Plus, ce jeudi.
« Très souvent, des Mauriciens abritent ces travailleurs étrangers ou les emploient au noir. Ils commettent du ‘human trafficking’, un délit puni par une peine d’emprisonnement. C’est très grave. Le public doit communiquer toute information à la police concernant les travailleurs étrangers qui se cachent ou qui travaillent au noir », dit l’inspecteur Coothen.
Sollicité pour une déclaration, le syndicaliste Faizal Ally Beegun, impute la faute aux agents recruteurs.
« Des agents recruteurs font croire aux travailleurs étrangers qu’ils percevront un salaire de Rs 15 000 à Rs 25 000 mensuellement. La nourriture et le logement seront gratuits. Mais, une fois à Maurice, ces étrangers découvrent le contraire », a déclare-t-il.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !