Alors que le nombre de boîtes de nuit opérant légalement s’élève à une douzaine, celles qui sont dans l’illégalité seraient d’environ le double. Cette situation irrite ceux qui détiennent les permis nécessaires.
L’association des propriétaires de boîtes de nuit et des clubs privés se plaint de la concurrence déloyale de ceux qui opèrent sans les permis octroyés de la Tourism Authority.
« Les critères exigés de ceux qui demandent à opérer des boîtes de nuit sont stricts, surtout en ce qui concerne l’aspect sécuritaire », explique Popo Hazareesing, président des propriétaires des night-clubs et des clubs privés. Il souligne que le phénomène de boîtes de nuit illégales a commencé à prendre de l’ampleur il y a cinq ans.
En règle générale, les boîtes de nuit opèrent de 20 heures à 5 heures du matin. Or, selon Popo Hazareesing, certains restaurants cessent de servir les clients vers minuit et convertissent ensuite leurs établissements en boîtes de nuit jusqu’à l’aube.
Il avance qu’il existe également des cas où des personnes louent des salles de fêtes converties en boîtes de nuit le week-end. « Là encore, l’aspect sécuritaire n’est pas pris en considération », déplore-t-il.
Il ajoute que les amendes infligées à ceux qui opèrent dans l’illégalité sont dérisoires et trouve qu’il faut revoir la loi pour décourager ceux qui sont tentés de récidiver. Il souhaite que les autorités prennent des mesures à l’approche des fêtes de fin d’année.
Du côté de la Tourism Authority, on explique que des inspecteurs sont sur le terrain, mais qu’ils ne peuvent être partout à la fois. «Nous traquons ceux qui opèrent dans l’illégalité et souhaitons qu’ils régularisent leur situation», indique une source qui ajoute que cet organisme augmentera son personnel.
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