Les gardiens de prison affectés au département General Duties ont mené une fouille dans un cachot situé au Block B de la Prison centrale de Beau-Bassin en début de semaine. Outre la drogue et des cigarettes, ils ont trouvé des portables miniatures. Ils ont été stupéfaits, car l’utilisation de ces modèles remonte à plusieurs années.
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Le Dimanche/L’Hebdo a tenté d’avoir plus de renseignements quant au nombre de portables saisis auprès du bureau du commissaire des prisons, en vain. La cellule de communication du milieu carcéral a également été sollicitée à maintes reprises, mais nos démarches sont demeurées infructueuses.
Cette découverte fait beaucoup parler d’elle parmi les gardiens. Ils se demandent comment ces objets interdits ont pu atterrir dans une cellule. Ils remettent en question la mise en opération du scanner à rayons X. Cet appareil, qui est opérationnel depuis environ 11 mois, est suffisamment sophistiqué pour détecter la présence de tout objet dissimulé dans l’organisme.
« C’est un fait, les portables miniatures refont surface en prison. Kondane kapav kasiet sa san ki bann gard kone. Li pa bon pou sekirite prizon. Cela démontre qu’ils peuvent communiquer de l’extérieur à n’importe quel moment. Ils peuvent très facilement camoufler l’objet en raison de sa dimension », indiquent des gardiens de la Correctional and Emergency Response Team (CERT).
Des officiers basés aux General Duties avancent que « cette dernière trouvaille est un signal fort. Il faut effectuer des fouilles surprises ciblées et générales dans les cellules, les dortoirs ainsi que dans les divers association yards ». « Tous les centres pénitentiaires, y compris les prisons ouvertes pour hommes et femmes, doivent être passés au peigne fin au plus vite », conseillent-ils.
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