Les déchets médicaux des hôpitaux font polémique. Une partie des restes des hôpitaux Dr A. G. Jeetoo et Victoria sont enfouis, alors que les restes humains sont incinérés. C’est ce qu’indique le ministère de la Santé. Toutefois, le ministère de l’Environnement, responsable du centre d’enfouissement de Mare-Chicose, affirme le contraire.
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Le traitement de ce type de déchets est sujet à un cafouillage depuis 2016. Il y a un an, les gestionnaires du centre d’enfouissement technique de Mare-Chicose avaient refusé de traiter les déchets de la Santé. Entre-temps, la polémique entourant l’incinérateur de l’hôpital Jeetoo et ses émissions de fumée, défrayait la chronique. L’appareil a dû cesser ses activités. Pour finir, en février, il y a eu des cas d’accumulation de déchets dans les hôpitaux Victoria et Jeetoo.
Toutefois, une source autorisée de la Santé indique que les déchets sont classés suivant deux types : déchets généraux et les restes humains et les déchets contaminés. « Il n’y a aucun souci au sujet du traitement. Les déchets généraux sont enfouis à Mare-Chicose, les autres sont brûlés dans les incinérateurs des hôpitaux Jeetoo et Nehru. »
Pourtant, il semblerait que ce ne soit pas le cas. Le ministère de l’Environnement, responsable du centre d’enfouissement de Mare-Chicose affirme le contraire.
Sollicité, le ministre de l’Environnement, Étienne Sinatambou, affirme que Mare-Chicose n’accepte les déchets médicaux (à l’exclusion des parties anatomiques et infectées) que dans des cas exceptionnels, lorsque les incinérateurs des hôpitaux sont hors service. « Ce processus est acceptable et même l’Organisation Mondiale de la Santé l’accepte. » Il rappelle que le ministère de la Santé pilote un projet d’installation centralisée de traitement et d’élimination des déchets médicaux à La Chaumière.
Toutefois, une source à la Santé affirme que les incinérateurs des hôpitaux Nehru et Jeetoo sont en état de marche. « Les restes humains et les déchets contaminés sont incinérés », indique-t-elle.
Deux projets sont examinés pour traiter les déchets médicaux. D’abord, le ministère de la Santé recherche un consultant pour mener une étude afin d’obtenir un permis Environmental Impact Assessment (EIA). Cette étude concerne la construction d’un incinérateur de déchets médicaux dans l’enceinte de l’hôpital Sir Seewoosagur Ramgoolam. Le deuxième projet vise à construire un centre de traitement de déchets médicaux à La Chaumière. La Santé a déjà pris possession du terrain et entamera sous peu les démarches administratives, affirme notre source.
Médicaments saisis : une erreur d’adresse
Après la saisie de 15 cartons de médicaments jeudi, la Mauritius Revenue Authority a conclu qu’il n’y avait pas de maldonne. La cargaison en provenance de l’Inde était destinée à l’Afrique du Sud sous forme de donation. Les formulaires auraient mal été remplis par les expéditeurs.
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