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Covid-19 Testing Centres cette semaine : attente interminable, les gestes barrières filent à l’anglaise

Nombreuses étaient les personnes à vouloir se faire dépister à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo.

Il y a foule dans les centres de dépistage des hôpitaux. Craignant la Covid-19, ils sont nombreux à vouloir se faire dépister. Mais ce faisant, ils en oublient les gestes barrières…

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Le nombre de cas de Covid-19, les décès recensés chaque jour, la présence du variant Delta, la peur d’être porteur du virus et de contaminer sa famille… autant de raisons qui font que l’on se bouscule aux Covid-19 testing centres des divers hôpitaux de l’île. Le hic, c’est que certains gestes barrières, eux, sont aux abonnés absents.

Dans les files d’attente interminables, l’on joue presque des coudes. Le stress est à son comble. Impossible de savoir qui est porteur ou pas du virus.
Dans cette foule compacte, les risques qu’une personne négative contracte la Covid-19 sont grands, quand bien même tous portent le masque. Certains toussent, d’autres se mouchent discrètement… ou pas. 

Heureusement qu’à certains endroits, les centres sont aérés. À l’hôpital Dr Bruno Cheong, à Flacq, par exemple, l’attente des résultats se fait derrière le centre de déspistage, à l’air libre. Un à un, chaque patient est informé de ses résultats. Chanceux sont ceux qui sont négatifs. Ils s’empressent de… filer. En revanche, ceux dont les résultats sont positifs sont priés de récupérer leurs médicaments et de s’auto-isoler à leur domicile.

Parmi ceux qui attendent, un homme d’une cinquantaine d’années. Il est visiblement remonté car ses résultats ne sont pas prêts. Peu convaincu par les explications de l’infirmière sur place, il décide de rentrer chez lui sans que le personnel hospitalier le retienne… À l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, à Port-Louis, le scénario est le même. La file d’attente longe les murs. S’impatientant au soleil, certaines personnes tentent vainement de s’abriter. Là encore, hormis le port du masque, la distanciation physique n’est pas vraiment appliquée à la lettre.

L’affluence est moindre à l’hôpital SSRN de Pamplemousses. Il en est de même à l’hôpital Victoria, à Candos. Si dans la matinée ils étaient nombreux à s’être présentés pour se faire dépister, en fin d’après-midi seule une poignée étaient présents.

 

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