Covid-19 : long week-end et le variant Delta pourront-ils faire bon ménage ?

Maureen Ranoojee

Le mois de novembre débute par un long week-end de quatre jours. Halloween, La Toussaint, l’arrivée des premiers travailleurs ou encore Diwali, autant de bonnes raisons pour prendre un break. C’est aussi l’occasion pour les Mauriciens de souffler et de se retrouver en famille ou entre amis. Mais le variant Delta guette. Il nous rappelle que les précautions sont toujours de mise. Le Dimanche/L’Hebdo a recueilli le témoignage de trois personnes qui comptent en profiter sans laisser le virus de la Covid-19 jouer les trouble-fête.

Maureen Ranoojee : « Hors de question de baisser la garde face à la Covid-19 »

Ce week-end est spécial pour Maureen Ranoojee. Elle célèbre enfin son 18e anniversaire ! « Je suis née en avril, mais je n’ai pas pu célébrer cet événement suite au confinement. Il a été reporté à maintes reprises. Donc, on profite de ce long week-end pour fêter cette étape marquante de ma vie comme il se doit », indique-t-elle.

À cette occasion, elle va aller dans un campement au bord de la plage. « On va se réunir avec les amies et la famille. Depuis les deux derniers confinements, on s’est très peu vus », ajoute la jeune fille. Mais elle fait ressortir que l’organisation a été faite dans le respect des restrictions sanitaires. « Nous avons prévu de fêter mon anniversaire en petit comité. En sus, tous ceux présents sont vaccinés. Nous sommes conscients de la situation. Hors de question de baisser la garde face à la Covid-19 malgré les célébrations », rassure-t-elle.

Lovena Lutchmanen : « Nous faisons d’une pierre deux coups, mais toujours dans le respect des restrictions sanitaires »

Pour sa part, Lovena Lutchmanen va se prélasser à l’hôtel, dans un cadre confortable. Cette habitante de Rose-Hill va en profiter au maximum pour prendre du recul par rapport à son quotidien trépidant.

« Nous partons à l’hôtel en famille durant ce long week-end. On veut se relaxer après une semaine de travail et célébrer également l’anniversaire de ma sœur. Celle-ci nous a proposé ce projet, vu les deux jours de congé. Nous faisons d’une pierre deux coups, mais toujours dans le respect des restrictions sanitaires, bien sûr », conclut-elle.

Nazia Samoo : « Un rassemblement avec un maximum de 20 personnes »

Nazia Samoo et ses amies se préparent à vivre une soirée atypique. Elles vont aller camper en forêt dans le cadre de la fête d’Halloween. Rien de mieux pour vivre l’atmosphère effrayante et glauque de cette fête d’origine celtique. « Cela va nous permettre aussi de nous évader du stress lié à la Covid-19. On a décidé de trouver quelque chose d’unique. Ainsi, on associe notre amour pour le camping et Halloween, afin de célébrer la grande nuit des frissons. Surtout qu’avec les restrictions sanitaires, on ne peut pas aller en boîte. Ce sera un rassemblement avec un maximum de 20 personnes autour d’un dîner qu’on organisera nous-mêmes. Et pour créer l’atmosphère d’Halloween, on installera des jeux de lumière et on fabriquera des décorations nous-même. Ce sera notre célébration dans le respect du contexte sanitaire actuel par rapport au variant Delta », explique-t-elle.

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