Economie

Commission de l’océan Indien: l’association des parlementaires des pays membres lancée

De g. à dr. Jean-Max Rakotomamonjy (Madagascar), Maya Hanoomanjee, Speaker de l’Assemblée nationale, Jean Claude de l’Estrac, secrétaire général de la COI.
C’est le jeudi 5 mai que le projet d’une association des parlementaires de la COI, qui date de 1997, a été officiellement lancé. Une charte a notamment été adoptée. Une vingtaine de parlementaires de Maurice, de Madagascar, de la France/Réunion, de l’Union des Comores et des Seychelles, s’étaient réunis du 4 au 5 mai à l’hôtel Le Méridien, à Pointe-aux-Piments. Ils ont officialisé jeudi après-midi la relance de l’Association des parlementaires des pays membres de la Commission de l’océan Indien (AP-COI). À l’issue de la conférence constituante, les parlementaires ont adopté une charte ainsi qu’une déclaration commune et un plan de travail. L’association planchera sur un programme régional intitulé Paix et stabilité. La nouvelle AP-COI a été présentée à la presse, hier, par la Speaker de l’Assemblée nationale de Maurice, Maya Hanoomanjee et le Secrétaire général de la COI, Jean Claude de l’Estrac. Ils étaient entourés du nouvel exécutif constitué du président Jean-Max Rakotomamonjy (Madagascar), des vice-présidents Nassimou Ahamadi (l’Union des Comores) et Jean Jacques Vlody (France/Réunion) et du rapporteur André Pool (Seychelles). Si le projet d’une association des parlementaires de la COI date de 1997, elle ne s’était pas concrétisée jusqu’ici. Selon Maya Hanoomanjee, l’AP-COI est appelée à jouer un « rôle actif » dans « la stabilité politique et la bonne gouvernance ». Elle aidera au « renforcement des institutions démocratiques », a-t-elle insisté lors du point de presse. Le secrétaire général de la Commission de l’océan Indien, Jean-Claude de l’Estrac, a, pour sa part, déclaré que l’AP-COI sera « une instance particulièrement utile au dialogue politique et un instrument de coopération régionale au service de l’approfondissement de la culture démocratique ». L’AP-COI sera basée à Maurice et son secrétariat a, entre autres attributions principales, celui d’assurer le bon fonctionnement administratif, de veiller à l’exécution des décisions et de soutenir les activités des branches nationales. Selon Maya Hanoomanjee, trois projets prioritaires figurent sur la liste de l’AP-COI. Ils sont la promotion des intérêts des petits États insulaires en développement, une réflexion sur le post-Cotonou et la promotion de la démocratie et l’implication des femmes en politique. Les ressources de l’AP-COI pour réaliser ces projets proviendront des cotisations annuelles des pays membres, des contributions volontaires et d’autres organisations ou institutions régionales et internationales. Le principal défi de l’association, souligne Maya Hanoomanjee, est « sa pérennisation afin qu’elle puisse agir sur le long terme et porter une voix crédible sur le plan régional et international ». Les parlementaires mauriciens présents à Pointe-aux-Piments, hier, sont : Mahen Jhugroo, Zouber Joomaye, Sandhya Boygah, Marie-Claire Monty, Eddy Boissézon et Francisco François.
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