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Commerce du bois : le chantier Ramdhony, un véritable ‘one stop-shop’

Ramdhony La famille Ramdhony au grand complet.

Tout a commencé avec une scierie qui a marqué pendant près d’un demi-siècle la vie de La Caverne, Vacoas. Les gens y venaient notamment pour acheter le bois servant à cuire la nourriture. Les plus pauvres recevaient gratuitement de la sciure de bois pour alimenter leurs fours.

De cette vieille scierie, il ne reste aujourd’hui que les vestiges. Mais la famille Ramdhony est toujours dans le commerce du bois. C’est le petit-fils du fondateur, Pradeep, qui est à la tête du chantier Ramdhony. On s’y est rendu, vendredi après-midi. Le chantier se trouve à une centaine de mètres de la mosquée de La Caverne, à l’arrière d’un centre commercial, sur un terrain bordant une rivière. Un endroit qui garde son cachet naturel malgré une rapide urbanisation. On a envie d’y rester le plus longtemps possible pour se protéger de la forte chaleur estivale.

C’est un immense chantier. On y trouve des planches de plusieurs dimensions, du plywood, des produits mélamine et MDF avec différents motifs, plusieurs autres types de bois pour la fabrication de meubles et autres travaux, dont le meranti, le pin, le chapelier, la chêne, l’iroko et le kya, entre autres.

On peut sans hésiter dire que le chantier Ramdhony est un one-stop-shop en matière de bois. « On se concentre sur les bois de menuiserie », explique Pradeep. Outre le bois, on y trouve aussi des couplets, rails pour tiroir, des edge bending machines et autres outils pour travailler le bois.

Pradeep donne l’impression que le bois n’a aucun secret pour lui. Il conseille toujours la clientèle sur les types de bois à utiliser pour tels ou tels travaux. « On ne se contente pas de vendre, on assure aussi le service clientèle » dit-il. Après tout, il a une réputation de plus d’un demi-siècle à défendre.

Parlant de son entreprise, il explique que tout a commencé quand son grand-père, alors entrepreneur en charpenterie, a fondé, en 1945, une scierie qui fournissait du bois pour la construction des maisons. Le père de Pradeep a dirigé la scierie pendant des années avant qu’elle ne passe entre ses mains.

En homme d’affaires averti, il savait que les progrès technologiques allaient, tôt ou tard, sonner le glas de cette scierie traditionnelle. Il a donc voulu construire quelque chose de solide pour assurer l’avenir de ses deux filles, Parika et Monakshi. C’est ainsi qu’il a lancé en 1993 un petit chantier dans le centre de Vacoas, avant de transférer son business à La Caverne.

Comme tout entrepreneur, Pradeep fait face à un problème de main-d’œuvre. Heureusement qu’il peut compter sur son épouse Bina et ses enfants. « Outre les travaux administratifs, elles assurent aussi la vente. D’ailleurs, je suis très redevable à  mon épouse qui me soutient depuis le début », se réjouit-il.

Grande a été notre surprise de voir sa fille Parika transporter du plywood sur un chariot élévateur. «  J’en ai l’habitude. Avec ou sans main-d’œuvre, il faut que le travail marche », explique-t-elle. Sa sœur Monakshi sait elle aussi se servir d’un chariot élévateur, si le besoin se fait sentir.

Toutes deux seront appelées à gérer un jour le chantier. Elles détiennent un diplôme en Business Management d’une université australienne. Les deux soeurs rêvent de pouvoir agrandir le business familial.

 

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