Bruneau Laurette : « Je veux déranger le système »

Très actif sur le plan social, Bruneau Laurette `opérait dans l’ombre. Par la suite, il est devenu un activiste de tous les combats pour la démocratie, la liberté sous toutes ses formes, la justice sociale et l’écologie. Combattant pour les droits humains, il dit vouloir « déranger le système ». 

« Mon combat est à différents volets. Je menais mon combat en solo, mais je suis maniable et peux travailler en équipe. C’est cela qui fait la force de Linion Sitwayin. On peut mobiliser des personnes et on a une force de frappe », dit fièrement Bruneau Laurette qui a un riche parcours d’avoir travaillé en Afrique. Ces derniers temps, il a été un globe-trotteur en Chine, Cuba et ailleurs. 

Ayant travaillé avec des enfants pauvres, des filles victimes de viol et des victimes de violence parentale, Bruneau Laurette ne reste pas insensible à la détresse des squatters de Riambel une fois de retour à Maurice. 

Ce divorcé et père de quatre enfants est spécialisé en sécurité rapproché. Il a été encore plus sous les feux du projecteur lors du naufrage du Wakashio ayant une connaissance accrue du secteur maritime. « Après mon parcours international, j’ai décidé de me mettre au service de mon pays. Je prends des positions quand le gouvernement est à côté de la plaque et là où les citoyens sont délaissés et opprimés », précise celui qui a mis des Private Prosecution sur plusieurs dossiers, notamment la vaccination. 

Se décrivant comme quelqu’un sur « le coltar », Bruneau Laurette avoue que cela fait un an et demi depuis qu’il a observé et a vu que l’opposition extraparlementaire fait mieux que l’opposition. « C’est l’union l’opposition extraparlementaire qui a acculé le gouvernement. On a le soutien de l’opposition. Or, entre un soutien réel et cosmétique, il y a une différence », souligne-t-il. 

Bruneau Laurette avoue qu’il est de ceux qui se donne à fond. « Quand je m’implique, c’est soit à 100 % ou pas du tout. Je n’aime pas faire les choses à moitié. Je suis là pour déranger le système même si je fais face à des représailles. C’est un choix que j’ai fait pour le pays. Je veux vraiment faire de la politique autrement. Je ne suis pas hypocrite.  », lance notre interlocuteur.