[Breaking News] L'ancien PM Pravind Jugnauth et son épouse Kobita conduits à la FCC, leur fille les accompagne

Après trois heures de perquisition au domicile de l’ancien Premier ministre à Angus Road, Vacoas, les enquêteurs de la Financial Crimes Commission (FCC) ont embarqué Pravind Jugnauth et son épouse Kobita Jugnauth. Ils sont arrivés dans les locaux de la FCC au Réduit Triangle aux alentours de 19h45 ce samedi 15 février. À sa descente d’une Jaguar, l’ancien Premier ministre a affiché son visage impassible alors que le choc pouvait se lire sur le visage de Kobita Jugnauth. Sonali Jugnauth, une de leurs filles, les a accompagnés. Selon leur avocat Raouf Gulbul, le couple Jugnauth n’est pas sous le coup d’une arrestation. 

Notons que quatre valises d’argent, des montres de luxe et des documents de voyage au nom de Kobita Jugnauth saisis chez le CFO de My Holidays Ltd

Des devises étrangères (dollars, euros, francs, livre sterling, rand, dirham…), des montres de luxe Cartier dont le montant varie de Rs 295 000 à Rs 371 000, ainsi que des reçus d’hôtels à l’étranger et des documents de voyage au nom de Kobita Jugnauth, ont été retrouvés au domicile d’Oomar Chandradeo, Chief Financial Officer de My Holidays Ltd, société engagée dans le tourisme et dont le siège se trouve à Pointe-aux-Canonniers. L'opération a été menée par la MCIT sous la supervision du Surintendant Seebaruth.

Josian Laval Deelawon, Chief Executive Officer (CEO) de My Holidays Ltd, a également été arrêté. Au total, quatre valises contenant de l’argent ont été saisies par la MCIT, qui a ensuite passé le relais de l’enquête à la Financial Crimes Commission. Le montant exact n’a pas encore été révélé.

La FCC, qui a ouvert une enquête pour un présumé cas de blanchiment d’argent, a adressé une circulaire au Commissaire de police ainsi qu’au Directeur général du Passport and Immigration Office ce samedi 15 février, leur demandant de la notifier immédiatement au cas où l’ancien Premier ministre Pravind Jugnauth, son épouse Kobita Jugnauth, le frère de celle-ci Sanjiv Ramdanee, ou encore Basoodeo Seetaram, directeur de plusieurs entreprises et proche de l’ancien régime, tenteraient de quitter le pays.