Banque de développement : des prêts sans garantie aux entrepreneurs

Les entrepreneurs qui ont un projet viable, mais qui n’ont pas une garantie à offrir peuvent pousser un ouf de soulagement. La Banque de Développement (DBM) leur vient en aide.

Malgré les difficultés rencontrées lors de la pandémie de Covid-19, la DBM Ltd, continue à servir les entreprises mauriciennes qui ont besoin d’une aide financière pour poursuivre leurs activités. Afin de faciliter l’accès au financement des petites et moyennes entreprises, la banque vient de mettre en place un système de garantie de crédit notamment le Credit Guarantee Scheme sous l’égide du ministère des Finances. Il vise à fournir une garantie d’un montant maximum de Rs 1 million aux entrepreneurs ayant des projets viables, mais qui n’ont pas de garantie pour assurer leur prêt.

Toute institution financière qui octroie un emprunt réclame une garantie comme une parcelle de terre. Certaines personnes ont une garantie, mais elle est insuffisante. Par exemple, une personne peut avoir besoin de Rs 500 000, mais son terrain vaut Rs 300 000. D’où l’idée de venir avec le Credit Guarantee Scheme. Le directeur général de la DBM Jaywant Pandoo indique que parfois des entrepreneurs ont des projets viables, mais n’ont pas de garantie à fournir.

« Pour elles, on est venu avec le Credit Guarantee Scheme. La DBM et d’autres institutions financières comme la State Investment Corporation et le ministère des Finances ont contribué dans ce fonds. Du coup, c’est ce fonds qui va garantir ceux qui veulent un emprunt », explique-t-il.

Un million comme emprunt

La banque peut octroyer jusqu’à un million de roupies comme emprunt. « Maintenant, tout dépend du projet. Il y a aussi le fait que certaines personnes ont une garantie, mais ne veulent pas l’utiliser. On ne va pas accepter ces cas, car la personne peut dire que son projet n’a pas tenu bon. Une fois la demande soumise, on va vérifier les biens de la personne », fait-il comprendre.

Jaywant Pandoo ajoute qu’il y a plusieurs demandes qui sont à l’étude en ce moment. « Il y a une centaine de demandes. Il y a plusieurs personnes qui ont de bons projets et qui peuvent être des “success stories” »