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Bande-sonore et voix attribuée à Tevin Sithanen : «C’est moi qui ai enregistré», confie Stéphane Adam

« C’est moi qui ai enregistré… c’était trop violent », a déclaré Stéphane Adam à RadioPlus ce mardi 16 septembre. 

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Ses propos font suite à la mise en ligne, le même jour, d’un nouvel épisode lié à la bande-sonore circulant sur YouTube, publié par la page “Tone Laké Sat”. Cet épisode met en avant un « enregistrement vidéo » d'une conversation WhatsApp. 

Stéphane Adam affirme ne pas savoir comment la bande-sonore a fuité : « Rien ne peut rester secret à Maurice… », confie-t-il. 

Dans la vidéo publiée aujourd’hui, on voit un téléphone portable affichant un appel de groupe entre trois personnes. Les noms « Tevin Sithanen » et « Aditi » apparaissent clairement, tandis que le troisième interlocuteur est désigné comme « You », soit la personne dont le téléphone est filmé. 

D’une durée d’une minute, la vidéo reprend la conversation WhatsApp ayant fuité la veille. Selon la bande-sonore, trois voix y participeraient : celles de Tevin Sithanen, fils du gouverneur de la Banque de Maurice Rama Sithanen, d’Aditi Boolell, fille de l’ancien Directeur des Poursuites Publiques, Me Satyajit Boolell, et de Stéphane Adam, directeur de Menlo Park Ltd. 

Une voix attribuée à Tevin Sithanen menace celle présentée comme celle d’Aditi Boolell : « Pou faire aret twa ». On entend également : « MIC dan nou la main », « Nou ki kontrol partou […] », accompagnés de propos orduriers. 

Contacté par RadioPlus le 15 septembre, Stéphane Adam a confirmé l’existence de cette conversation. Aditi Boolell a, elle aussi, confirmé : « Oui. C’est une conversation réelle », a-t-elle déclaré. 

De son côté, Tevin Sithanen a réagi par l’intermédiaire de ses représentants légaux. L’avocat Imtihaz Mamoojee et l’avouée Dya Ghose-Radhakeesoon ont publié un communiqué affirmant que leur client « a pris acte de la circulation d’un enregistrement qui lui est faussement attribué ». Ils précisent que Tevin Sithanen « se réserve expressément le droit d’engager des poursuites judiciaires » contre toute personne ou entité contribuant à sa propagation et affirment avoir « pleine confiance dans la capacité des autorités à faire la lumière sur ces agissements ». 
 

 

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