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Au Cœur de l’Info - Jaganathan Rangan : «Il ne faut pas être surpris, car les subventions étaient temporaires»

Jaganathan Rangan, chef de cabinet au ministère du Commerce.

Il était question de l’implication de la fin des subsides sur des produits de base dans l’émission « Au Cœur de l’Info », animée par Jane Lutchmaya le mercredi 15 juin. Ses invités étaient Jaganathan Rangan, chef de cabinet au ministère du Commerce, Jayen Chellum, secrétaire général de l’Association des consommateurs de l’île Maurice (Acim), Altaf Damree, importateur des produits de base et Manisha Dookhony, économiste.

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Pour rappel, c’est en avril dernier que le gouvernement avait décidé de revoir à la hausse la subvention sur sept produits essentiels, compte tenu des volatilités à la hausse du coût des importations et de la nécessité de restaurer en partie le pouvoir d’achat des Mauriciens. Le 30 juin prochain, les subsides sur les produits de base, dont les sardines en boîte et l’huile comestible, prendront fin. Ainsi, l’éventualité de la hausse des prix de certains produits n’est pas à écarter, malgré le fait que le gouvernement a annoncé qu’un contrôle sera exercé sur les prix.  À cet effet, Altaf Damree, importateur des produits de base, est d’avis que toutes les parties concernées doivent se réunir pour parler du contrôle de prix. Il est nécessaire, selon lui, de proposer une marge raisonnable. 

Pour sa part, Jaganathan Rangan, chef de cabinet au ministère du Commerce, a expliqué qu’il ne faut pas être surpris, car cette mesure était temporaire. Il a aussi précisé qu’il faut faire la distinction entre les subsides permanents et temporaires. Ensuite, il a précisé que le coût pour maintenir ces subsides allait passer de Rs 1,3 milliard à Rs 4,8 milliards, ce  qui a dicté la décision du ministère du Commerce. Pour lui, la fin des subsides à compter du 1er juillet prochain est également un appel du gouvernement lancé aux consommateurs et aux importateurs pour le « burden sharing ». L’État, a-t-il indiqué, devrait se montrer intransigeant face aux importateurs qui bloquent leurs produits à des fins de bénéfices déloyaux au détriment des consommateurs. 

De son côté, l’économiste, Manisha Dookhony a fait remarquer que certains consommateurs seront davantage impactés par cette politique que d’autres. Une inquiétude partagée par Jayen Chellum, secrétaire général de l’Association des consommateurs de l’île Maurice (Acim), en dépit du contrôle des prix annoncé. « La compensation de Rs 1 000 rétablira uniquement une partie du pouvoir d’achat. Les prix vont-ils grimper de 350 % ? », s’interroge-t-il.

 

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